▌JOB : Serveuse ▌MOOD : D'une humeur massacrante ...
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Sujet: Wanna torch the world cause I'm breathin Fire # Sinead Sam 15 Mai - 23:44
Sinead Mishka Tsvetana Shawevski
NOM • Shawevski PRÉNOMS • Sinead Mishka Tsvetana SURNOMS • Sin, Blondy (évitez celui là) AGE • 24 ans STATUT SOCIAL • Veuve, célibataire EMPLOI • Serveuse, ex-tôlarde GROUPE • Nox
DATE DE NAISSANCE • 23 Avril 1986 LIEU DE NAISSANCE • Brooklyn, New York, USA NATIONALITÉ • Américano-Polonaise ORIGINES • Polonaises, Russes, Irlandaises, à moindre mesure Napolitaines et Ukrainiennes
PERSONALITÉ SUR L'AVATAR • Kristen Bell CRÉDIT AVATAR • CelticAddiction
• Comment vous débarrasseriez vous d'un zombie ? A. Comme d'un humain [ ] B. En détruisant ses fonctions cérébrales [ X ] * C. En l'exposant à la lumière du soleil [ ] D. En m'enfuyant le plus loin possible [ ] * Autant dire le peu qu'il a
• Votre meilleur(e) ami(e) s'est fait(e) mordre par un zombie, comment réagissez vous ? A. Je le tue, ça lui évitera de devenir un zombie [ X ] * B. Je le laisse en vie, on trouvera un moyen de le sauver [ ] C. Je fais comme si tout aller pour le mieux et on continue la route [ ] D. Je ne sais pas quoi faire alors, je cherche de l'aide [ ] * Encore plus si je cherchais à m'en débarrasser
• Vos êtes responsable d'un groupe de survivant comment vous vous organisez ? A. D'abord la sûreté, le reste on verra ensuite [ ] B. Organisation des provisions, survivre aux zombies c'est bien, mais faut survivre tout court aussi ! [ ] C. L'armement d'abord, une fois qu'on sera équipé, on pourra se défendre [ X ] D. Je ne suis responsable de rien, je refile mon poste [ ] * * Gros lâche ...
• Comment suivez vous l'actualité ? A. Je ne la suis pas, je finis toujours pas être au courant quand il se passe quelque chose d'important. [ ] B. J'écoute la radio toute la journée, je lis le journal le matin et je regarde la TV.[ ] C. Je lis le journal quand j'ai le temps et je regarde les informations à la TV. [ X ] * D. Je regarde les informations à la TV quand il n'y a rien d'autre qui m'intéresse [ ] * Il écrivent et disent quand même de sacrées conneries !
• Comment réagissez-vous aux films d'horreur ? A. Je sursaute au moindre bruit ou image violente [ ] B. Je reste calme et imperturbable [ X ] * C. Je n'ai jamais pu en regarder un en entier [ ] D. Un petit peu inquiet(e), mais je ne hurle pas de peur [ ] * Tout le monde sait que la potiche va crever et que la solitaire va s'en sortir ...
• Où allez vous aux premières annonces de l'infestation ? A. J'essaye de rejoindre la police ou l'armée [ ] * B. Je reste chez moi avec ma famille [ ] C. L'hôpital [ ] D. Au supermarché [ X ] ** * On peut pas plutôt les buter ? Nan ? Vous êtes sûrs ? ** Ne serait ce que pour acheter des balles ...
II. PHYSICAL ABILITY
• Physiquement vous êtes plutôt A. Armoire à glace [ ] B. Dans la norme [ ] C. Mon médecin disait qu'il fallait que je me mette au régime ...[ ] D. Frêle, un coup de vent et j'm'envole ! [ X ] * * Ne vous fiez pas trop aux apparences ... Je vous aurais prévenus, venez pas pleurer votre mère après ...
• A quelle vitesse moyenne vous vous enfuyez ? A. Vite ! J'ai toujours été sportif, mais en ce moment encore plus [ X ] * B. Vite sur le court terme, je m'épuise vite [ ] C. Faut courir ? J'aime vraiment pas ça [ ] D. Ho putain j'suis dans la merde ... Quelqu'un à une voiture ?[ ] * Comme quoi, tenter d'échapper aux flics, ça entraine !
• Un zombie s'approche, votre réaction ? A. J'attends qu'il arrive, jlui explose la tête à bout portant [ ] B. Il est loin, le temps qu'il arrive, j'ai le temps de l'avoir au fusil à lunette [ X ] * C. Mitraillette, jvais me le faire rapidement [ ] D. Je me cache, il ne me verra peut être pas ... [ ] * Et après, je m'approche et je le défonce à bout portant ... Ou alors avec la crosse ... Faut voir !
• Quel sport pratiquez-vous ? A. Uniquement le sport de chambre [ ] * B. Un sport d'endurance, comme le vélo ou la course [ ] C. Un sport de combat, comme la boxe ou le karaté [ X ] D. Un sport d'équipe, comme le foot ou le basket [ ] * Y vas pas par 4 chemins, ça fait prude ...
• Savez vous vous servir servir d'une arme à feu ? A. Je sais tout juste dans quel sens il faut tenir l'arme ... [ ] B. Je maitrise, j'ai déjà eu l'occasion de m'en servir. [ X ] * C. Ouais, dans les jeux vidéos et avec mon paintball ! [ ] D. Ho non, ne me mettez surtout pas ça dans les mains ! [ ] * J'ai appris en tirant sur des pigeons !
• Vous entendez un bruit étrange à l'extérieur, que faites vous ? A. J'essaye discrètement de voir ou d'entendre s'il s'agit d'un zombie ou pas [ X ] B. J'ouvre la porte et je vais voir; c'est peut être un survivant [ ] C. Je l'appelle: si il ne répond pas, c'est un zombie [ ] * D. Je ne bouge pas et je ne fais aucun bruit [ ] * Y a rien de mieux pour se faire repérer et bouffer !
« When I Was Young, I Was A Jedi »
Le clan Shawevski s'agrandit
Parfois, on fait son entrée dans la vie discrètement, sans faire de bruit, entouré seulement d'un nombre restreint de personnes privilégiées, parfois on lt fait dans le bruit, en se prenant presque déjà des dizaines de flash photo dans les mirettes alors qu'on ouvre à peine les yeux et que l'on se sent déjà étouffé car entouré de trop de monde, de trop de monde en même temps. Et parfois, c'est plus compliqué que cela. Sinead est dans ce dernier cas. Bon nombre de personnes pensent tout connaître d'elle et de sa naissance, mais c'est faux. Tous vous diront que la demoiselle est née le 23 Avril 1986, au Lennox Hill de Manhattan, de l'union de Wladyslaw et Eleanora Shawevski (Eleanora étant née Lorinzo), respectivement 35 et 29 ans, et qu’elle devenait leur 4ème enfant à tous deux, alors que Monsieur avait déjà eu 5 enfants d’une précédente union. Tous vous diront qu’elle était attendue depuis des années, puisque jusqu’alors, les enfants de Wladyslaw étaient tous des garçons, et qu’elle allait être adorée, choyée, adulée quasiment comme le messie. La réalité est en fait toute autre. En effet, Sinead n’est pas la première fille de Wladyslaw et Eleanora, mais leur première petite fille, tout comme elle est leur premier petit enfant. Son certificat de naissance a été falsifié, tout comme le seront tout un tas d’autres choses dans sa vie, car en réalité, son père se nomme Milán Shawevski , fils aîné de Wladyslaw et beau fils d’Eleanora, et sa mère Ciana Padeski. Ses parents avaient 16 et 14 ans, et le fait que le jeune homme soit issu d’une famille respectée, mais pas forcément respectable, n’allégeait pas le fait que les apparences devaient à tout prix rester sauves. Milán avait commis une erreur en s’engageant dans une simple histoire de sexe avec Ciana, et leur erreur à tous deux avait pris sans qu’ils ne le veuillent un seul instant des proportions considérables. Le jeune homme dû bien vite annoncer la nouvelle à son paternel, qui, vous le comprendrez, n’était pas réellement ravi. Il fallait dire que Wladyslaw avait de projets pour son fils, autres que celui de le voir père de famille avec une simple demoiselle issue d’une famille modeste. Et lorsque le patriarche Shawevski voulait quelque chose, lorsqu’il décidait quelque chose, il valait mieux se plier à son avis et à ses décisions. Il fallait dire qu’il ne s’agissait pas de n’importe qui, puisqu’il était à la tête d’un groupe mafieux aussi imposant que dangereux, mais qui avait pour règle d’or la discrétion, autant dans leurs exactions qu’au niveau de la vie privée de chacun des membres. Vous l’aurez compris, interdiction pour tous de se balader dans les rues en tenant un écriteau sur lequel on pourrait lire « je suis un mafieux et je vais te faire la peau », et obligation pour tous de laisser le moins de trace à chaque fois qu’ils commettaient un délit. Ciana était la fille d’un simple mafieux lorsque Milán était le fils du Big Boss, vous comprenez aisément pourquoi cela coinçait … Wladyslaw prit la décision de « parquer » Ciana chez elle, à Brooklyn, en lui interdisant de sortir, pendant que dans le même temps Eleanora commençait peu à peu à s’habiller avec des vêtements amples, avant de feindre être-elle-même enceinte. Une Bree Van De Kamp avant l’heure, sauf qu’il s’agissait là pour elle de « protéger » l’ex coup d’un mois de son beau-fils. Et lorsque Ciana accoucha, un peu avant la date annoncée, Eleanora n’eut plus qu’à feindre elle aussi d’accoucher. Le bébé, une petite fille, fut prénommée Sinead Mishka Tsvetana, ce qui signifie respctivement « grâce de Dieu », « présent de l’amour » et « fleur ». Et officiellement, elle devenait la fille de Wladyslaw et Eleanora Shawevski. Ciana n’eut même pas le droit de visite, et ne chercha pas non plus à voir sa fille, en aucune façon, sa fille étant pour elle son erreur de jeunesse, et cette erreur ayant failli coûter la vie à sa famille. On ne sait jamais de quoi Wladyslaw est capable avant que sa vengeance ne s’abatte sur vous … Si certains journaux se contentèrent de narrer l’événement par quelques lignes glissées entre deux colonnes, d’autres en firent leur Une. En revanche, dans le clan Shawevski, personne ne reparla de cette histoire avant longtemps, et en quelque sorte, tous tentaient d’oublier tout ce qui s’était passé ces 8 derniers mois.
Interview de la gagnante du concours de danse
Ha, la danse, quel bel art n’est ce pas ? Un art dans lequel Sinead excellait, et un art qui lui avait permis de s’épanouir dans autre chose que dans tout ce qu’elle entendait chez elle et apprenait à longueur de journée. La vie n’était pas aisée lorsque l’on était la seule fille d’une fratrie de 8 garçons, sans compter les quelques neveux que vous aviez déjà, alors que vous alliez sur vos 13 ans … On attendait toujours d’elle autant que de ses frères, et c’était dur à gérer, surtout lorsqu’on avait un peu de mal à se raccrocher à quelque chose de féminin. Bien sûr, il y avait sa mère, Eleanora, mais celle-ci avait toujours tant à faire qu’elle ne passait qu’en coup de vent. Il y avait aussi les femmes et fiancées de ses frères aînées, et puis, il y avait ses 3 nièces, dont l’une d’elle n’avait que 3 ans de moins qu’elle, mais elles, on les préservait, elles, elles avaient le droit à leur insouciance, à leur innocence lorsque elle, elle avait commencé à prendre des cours de sport de combat dès l’âge de 4 ans, et qu’elle avait appris à manier une arme et à tirer dans ses eaux là, sur les pigeons qui se posaient en haut des toits des immenses immeubles qui entouraient le non moins immense immeuble dans lequel elle vivait… Heureusement, Sinead avait du caractère et était parvenue à s’imposer concernant certaines choses. Ainsi, elle avait négocié assez habilement pour pouvoir apprendre certaines pratiques artistiques pourvu qu’elle se donne encore plus à fond dans tout ce qu’on lui demandait de faire, en gentille fille de chef mafieux qu’elle était. Elle avait été élevée à la dure par son père, et comptait prouver à tous, plus tard, qu’une mafieuse valait au moins aussi bien qu’un mafieux. Mais elle tenait à sans cesse garder intact cette petite chose qui faisait d’elle quelqu’un de différent de ses frères, quelqu’un qui se démarquait malgré tout des autres enfants Shawevski : sa féminité. Elle avait pris des cours de danse avec l’un des meilleurs professeurs de la ville, mais avait déjà une grâce et un talent inné. Lorsqu’elle en parlait à la femme de son frère aîné, celle-ci lui disait qu’il n’y avait rien de plus normal, puisque dans ses veines coulait du sang slave, majoritairement Polonais, avec du sang Russe aussi, et puis aussi Ukrainien. Autant dire qu’elle avait ce caractère sauvage, impétueux et gracieux des slaves. D’ailleurs, elle avait également les particularités physiques de ses peuples d’Europe de l’Est ; elle était blonde aux yeux bleus, et était déjà grande et élancée même si elle n’avait encore que 12 ans, bientôt 13. Et elle avait participé à un concours de danse, l’avait gagné, décrochant aussi par la même occasion le droit d’avoir un article entièrement consacré à elle dans un journal. Certes, il s’agissait d’un journal spécialisé sur le monde de la danse, mais peu lui importait, tant que l’on parlait d’elle pour celle qu’elle était et ce qu’elle avait fait, et non pas parce qu’elle était la fille du soi disant grand homme d’affaires Wladyslaw Shawevski qui avait réussi, tout fils d’immigrés Polonais et Russe qu’il était, à se bâtir une véritable petite fortune et à faire de magnifiques fils et une fille non moins délicieuse. Sinead aimait beaucoup discuter avec la femme de son frère aîné Milán, elle sentait un lien entre elles, plus fort que le simple lien unissant deux belles sœurs entre elles, ce qu’elles étaient après tout l’une pour l’autre. Avec Milán, les choses semblaient bien plus compliquées, parce qu’ils avaient tant de choses en commun, mais que lui cherchait sans cesse à ne pas réellement passer de temps avec elle, comme s’il avait peur de s’attacher … Bah, elle, elle se disait que c’était tout de même un peu dommage que l’aîné et la benjamine d’une fratrie ne se connaissent pas mieux que ça, mais elle avait 7 autres frères, qu’elle adorait même si elle les aurait aimé plus proche, et puis, elle passait aussi beaucoup de temps avec sa nièce, Sashka, fille aînée de Milán, et âgée de 9 ans. Elle avait aussi des tas d’amies et d’amis à l’école, bien qu’être seule ne la dérangeait pas. Elle avait appris très vite qu’on ne pouvait pas toujours compter sur les autres, et qu’il se fallait d’être débrouillarde, capable de s’autogérer, indépendante en résumé. C’était ainsi depuis aussi longtemps qu’elle pouvait s’en souvenir, et elle savait que ce n’était pas prêt de changer.
Bilan après la première année de mandat du maire de New York
Le temps passait, les choses changeaient, évoluaient, alors que certaines personnes arrivaient en poste, prenant la place de certaines personnes qui, elles, partaient. Cela était logique, inscrit dans une logique immuable, mais parfois, il n’en était pas de même partout. Wladyslaw était toujours à la tête de son clan mafieux, qui, bien sûr, était à comprendre au sens large du terme même si sa famille en était l’axe central. Il avait 42 ans, et tenait toujours d’une main de fer ses affaires. Cependant, les temps s’assombrissaient quelque peu, le nouveau maire de la ville ayant visiblement décidé de mener une vendetta personnelle contre tous les mafieux de la ville. Sinead laissa tomber le journal qu’elle tenait entre les mains par terre, avant de se lever et de s’étirer de tout son long. Elle avait 17 ans et demi, n’était pas encore diplômée du lycée privé qu’elle fréquentait, mais elle avait déjà plus que gagner ses lettres de noblesse dans la mafia. Son père pouvait être fier d’elle, et sans nul doute l’était-il, seulement, cela faisait partie des particularités de la famille de la jeune femme : on ne parle pas de ce que l’on ressent, ou si peu, parce que cela n’est que faiblesse. C’est comme s’exposer torse nu face à un flingue, avec seulement la possibilité de prier pour que l’on est à faire en face à un plouque qui ne comprenne rien à rien du fonctionnement d’une arme. Sinead se satisfaisait plutôt bien de ce manque d’amour familial, de cette distance perpétuellement gardée entre chacun d’entre eux, après tout, elle baignait dans cela depuis toute petite, tout comme elle baignait dans le business familial. Le jour, elle était une élève brillante, pas tout à fait modèle, à moins que soudainement, s’envoyer dans les WC des garçons soit devenu l’activité la plus louable possible. Elle détonnait parmi ses petites camarades de classe, en se pointant en uniforme comme elle, sauf que sa jupe était strictement à la longueur minimale réglementaire, et que ses chemisiers avaient les manches élimées, et n’étaient pas fermés jusqu’en haut, alors que sa cravate noire était négligemment nouée autour de son coup et que ses bottes avaient sérieusement l’air d’avoir fait la guerre du Viétnam. Mais c’était ainsi qu’on l’aimait, ou qu’on la détestait, c’était selon les sentiments que l’on éprouvait à son égard aux vues des choses qu’on avait à lui reprocher ou pas. En revanche, dès qu’elle quittait les bancs du lycée, le plus rapidement possible, c’était une toute autre journée qui l’attendait, une journée qui se terminerait très tard le soir, ou très tôt le matin, tout dépendait de votre perception de l’horaire. Elle était jeune et jolie, et tous lui donnaient le bon Dieu sans confession, sauf que lorsque l’on est une Shawevski, on a le crime, le sadisme et la violence dans le sang. Elle était le genre de mafieuse à se pointer dans les bars de strip tease à la mode, à se dissimuler dans un coin, à coincer le petit malin qui avait cherché à doubler le Clan, ou à se soustraire à ce qui lui avait été demandé, et à commencer le boulot en attendant que ceux qui devaient la rejoindre se pointent. Parfois, il s’agissait de plusieurs de ses frères, parfois pas, et elle préférait lorsque ce n’était pas le cas, parce qu’alors, elle pouvait dépasser les limites qu’on lui avait fixé sans se faire rappeler à l’ordre. Ils n’osaient pas, eux, la ramener trop face à elle, après tout, elle était l’unique fille du Boss … Parfois, aussi, cela lui permettait de taper discrètement dans les stocks de drogue que le Clan récupérait. Elle n’avait rien d’une junkie, préférant mille fois les clopes, l’alcool et le sexe, mais un peu de drogue de temps en temps, de son avis même, ça ne fait pas de mal ! Ouais, sa vie, elle était cool en fait, très cool même, même si, peut être, il lui manquait tant de choses, genre, les baisers de ses parents avant d’aller dormir, ou les virées shopping avec sa mère, voire même les dîners de famille durant lesquels elle présentait son petit ami à son père. Sinead soupira avant de froncer le nez tout en se regardant dans la glace ? Les petits amis, vraiment ? Elle n’en avait pas, ou trop, disons qu’elle allait d’un homme à un autre, peut importait l’âge, même si elle ne tapait pas parmi les hommes âgés de plus de 27 ans, fallait tout de même pas abuser ! Et puis, ce n’était pas comme si elle savait déjà que dans quelques mois, elle serait mariée à ce fils de mafieux que son père avait choisi pour elle. Alexeï Szpilewski qu’il s’appelait, fils du bras droit du père de la jeune femme … Il avait 22 ans, était plutôt pas mal, bossait dans la police New Yorkaise dont son oncle maternel était d'ailleurs l’un des principaux dirigeants. Quand on vous dit que tout un tas d'institutions sont gangrénées …
Un violent camouflet pour la criminalité
Il n’avait donc rien d’autre à foutre que de faire leurs choux gras sur ce genre d’information ? Franchement, qui viendrait se plaindre de se retrouver avec une balle dans la tête lorsque, pendant des mois, on avait cessé d’asticoter les mafieux ? Et ce flic, sérieusement, il voulait qu’elle lui fasse sa fête au sens sanglant du terme pour se mettre à lire ostensiblement devant elle ce foutu journal ?! Elle attendait dans le fourgon de police d’être amenée au tribunal, là où elle allait être jugée dans le cadre d’un vaste procès contre le Clan. Les menottes avaient été serrées au maximum autour de ses poignets, et cela lui faisait un mal de chien. Elle en était certaine, elle allait avoir les marques pendant des jours … Mais cela lui importait peu au moment présent … Elle avait 19 ans à peine, et allait sûrement passer pour une gamine à la barre, mais de ça aussi, elle s’en contrebalançait. Elle était plutôt occuper à se souvenir de tout ce qui avait bien pu se passer dans sa vie depuis ces deux dernières années. D’abord, son père avait été abattu par la police alors qu’ils étaient en route pour les Hamptons, où ils allaient passer quelques jours de vacances bien mérités. Cela s’était passé très vite, et elle avait voulu lui porter secours, le voyant encore respirer et s’agiter quelque peu, mais Milán l’avait tirée de force au loin, alors qu’elle se débattait. Certes, son père et elle n’entretenaient pas de grand lien père/fille fort, mais elle avait appris à ne jamais laisser un proche en arrière. Elle avait voulu que son frère la lâche, lui avait crié qu’il n’avait aucun ordre à lui donner, qu’il n’était pas son père, ce à quoi il avait répliqué, tout en criant lui aussi, que, si justement. Elle s’était alors laissée trainée au loin et embarquée rapidement dans la voiture qui les attendait. Elle était sous le choc, c’était normal, réalisant que sa vie avait commencé à fonder ses bases sur un mensonge. Mais sur le trajet qui les amenait à l’aéroport le plus proche, elle avait réalisé qu’au fond d’elle, elle le savait, depuis toujours. Ils n’en reparlèrent pas, parce qu’après tout, cela n’avait aucun intérêt. Ce qui était fait était fait, il n’y avait pas à revenir là-dessus. Elle restait une Shaweski, c’était là l’essentiel, pas la peine de faire des histoires alors que les choses étaient déjà bien assez compliquées comme ça. La police venait de faire un coup de filet, et plusieurs des frères, non, des oncles de la jeune femme avaient été arrêtés et emprisonnés. Elle, comme les autres, avait réussi à fuir. Alexeï était quelque part, elle ne savait pas où, tout comme personne ne savait où elle se trouvait elle. Pendant un an, elle allait de ville en ville, fuyant sans cesse la police, mais n’était jamais seule. Elle avait toujours avec elle d’autres mafieux en fuite, et, lorsqu’elle était chanceuse, elle se trouvait avec son frère-père, et avec la petite famille de celui-ci. C’était une vie de fugitif, mais après tout, il n’y avait pas d’autres choix, pas pour elle en tout cas. A New York, le Clan restait debout, il y avait des proches de Wladyslaw qui avaient réussi à ne pas être démasqués et qui avaient pris la main, restant dans l’illégalité et la discrétion, mais elle, elle, elle était la « fille » de l’ex Boss, et elle était repérable. La chasse continuait bien sûr à New York, mais aussi ailleurs, et c’était comme s’il y avait un contrat au dessus de la tête de tous les Shaweski. Et puis, il y avait deux petits mois de cela, elle avait cédé aux demandes de son mari en lui disant où elle se trouvait. Il l’avait rejoint, et cela avait marqué la fin de la cavale de la jeune femme, à Houston, au Texas. Il l’avait balancé, la trahissant, pour d’obscurs motifs. Et elle allait être jugée, avec ceux qui avaient eu la malchance de se trouver avec elle au moment de son arrestation. Cela allait sûrement faire plaisir à toutes celles qui se battaient pour prouver que les femmes aussi jouaient un rôle important partout, à moins qu’elles ne se disent qu’une femme qui en arrive à un tel degré de cruauté mérite largement d’être destituée de son identité féminine … C’est à la mode de destituer les gens de tout un tas de trucs, pour un rien, en ce moment … Elle avait 19 ans, et allait être jugée pour activités mafieuses et tout ce que cela pouvait impliquer. Et puis, elle allait leur faire un petit cadeau lorsqu’elle sortirait de tôle, parce qu’elle n’en doutait pas un seul instant, elle allait réussir à s’en tirer à assez bon compte. Et Alexeï allait être très heureux de participer à tout ça …
171ème jour … A l’Ouest, rien de nouveau
Au Nord, au Sud et à l’Est non plus d’ailleurs … Mais bon, le journaliste avait simplement voulu faire une jolie formule ! C’était plutôt réussi, ou pas … A vrai dire, Sinead s’en foutait pas mal … La chose la plus primordiale, c’était que, comme plusieurs centaines d’autres, elle était coincée à Houston, oubliée de tous. Ou pas … Ceux qui s’intéressaient aux histoires mafieuses savent pertinemment qui elle est, et ceux là se tiennent loin d’elle. Les autres ne savent pas tous qu’elle sort de prison, ou du moins, ne connaissent pas les raisons qui l’ont fait être emprisonnée. Elle n’a pas écopée de la pire des peines, après tout, 20 ans de tôle, elle s’est dit que ça passerait vite, elle qui, à l’époque, n’avait même pas 20 ans ! Bien sûr, c’était histoire de faire l’intouchable, parce qu’au fond d’elle, il était évident que cela lui faisait tout de même un sacré coup … Mais elle était restée droite et fière dans le box, parce que c’était ce qu’il y avait à faire. L’accusation n’avait pas réussi à prouver à quel point elle était impliquée dans les affaires familiales, et elle avait pu dire un grand merci à sa demi-sœur, Sashka, elle aussi jugée, qui avait prouvé à tous qu’elle se tenait hors des affaires familiales, ce qui était vrai pour elle. Le juge avait tranché : Sinead était beaucoup plus impliquée que Sashka, mais pas autant qu’on ne le pensait, ce qui était archi faux, mais la demoiselle n’avait rien dit, 20 ans de prison lui suffisait amplement. Sashka avait eu 2 ans avec sursis, et avait surtout écopé d’heures d’intérêt général, alors qu’elle avait fini en tôle. Mais, merci, ou pas merci d’ailleurs, le destin était venu à sa rescousse. Les scientifiques avaient semble-t-il raté leur petite expérience, comme quoi, faire mumuse avec la science et la vie, ça apporte que des emmerdes ! Houston avait été contaminé, et la population évacuée, sauf certaines personnes. Sinead était parmi elles. On n’avait jugé qu’elle ne méritait pas réellement d’être sauvée du virus, pas comme la majorité des autres prisonniers. Peut être se méfiait-on trop d’elle, ou pas, allez savoir ? Elle avait bien réussi à faire tuer son mari la balance alors même qu’elle était derrière les barreaux. Elle avait passé un peu moins de 4 ans en prison, mais cela lui avait suffi. Elle avait changé selon ceux qui la connaissaient bien, et il n’était pas nombreux. Si elle se bat pour sauver les autres, ce n’est pas parce qu’elle tient à eux, mais parce qu’elle se dit qu’ils sont après tout comme elle, que l’on n’a pas jugé bon de les secourir, qu’ils ont été jugé de moindre importance par rapport aux autres. Lorsqu’elle s’isole en fumant une cigarette et qu’elle regarde l’horizon, tout ce qu’elle voit, ce sont les ténèbres. Mais elle se dit qu’elle a déjà connu tellement dans sa vie que cela ne pourra pas être pire. Alors, son truc à elle, c’est de faire que ce pire ne soit pas pire pour tous. Après tout, elle estime qu’on a eu raison de la laisser crever ou presque dans sa geôle, on ne peut pas sauver ceux qui refusent de l’être … Maintenant, le passé de chacun importe moins qu’avant, et dans une certaine mesure, c’est une chance pour elle, une chance de prouver qu’au fond, elle peut être quelqu’un d’autre, et qu’elle peut s’abstenir de tuer à tout va ceux qui ne méritent pas de mourir. Sashka est avec elle, restée pour elle, et elle se dit alors que, peut être, peut être, elle importe pour quelqu’un … Les temps s’annoncent sombres, mais elle ne connaîtra pas la peur. Bien qu’on puisse l’accuser et la blâmer, elle est le capitaine de son âme, le maître de son destin ...
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PSEUDO • Twix ÂGE • 19 ans (et toutes mes dents) FRÉQUENCE DE CONNEXION • Trop OÙ AS TU TROUVÉ LE FORUM • C'est le fo' qui est venu me trouver voyons ... COMMENT LE TROUVES TU • CODE RÈGLEMENT •
Spoiler:
Demain ne sera jamais C'est triste quand même
UN DERNIER MOT • Epousez moi EXEMPLE DE RP •
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[justify]Le sourire que lui envoya pour toute réponse Dean l'inquiéta plus qu'autre chose, parce que, sérieusement, depuis qu'ils se connaissaient tous les deux, le jeune homme avait toujours gardé le sourire en toute circonstance ou presque, et même cette fois où l'une des serveuses de Jack' lui avait renversé sur le pantalon la carafe qu'elle tenait, remplie d'eau gelée dans laquelle flottaient des glaçons. Dean ne s'était pas départi de son sourire, et c'était l'une des choses que Jackson appréciait chez lui, même si se mettre à faire la liste de tout ce qu'il aimait chez Dean se révélerait avoir un petit quelque chose de féminin, d'embarrassant aussi. Disons qu'à défaut de faire une quelconque liste, Jack' reconnaissait lorsque telle ou telle chose émanant de Dean lui plaisait. Il ne le disait pas, bien sûr, parce qu'après tout, sortir ça comme ça, d'un seul coup d'un seul pourrait sonner plus que flippant, et qu'en plus, ce n'était pas son genre. Dans le registre flippant sur les bords, il y avait aussi la réponse de Dean à la question que lui avait posé Jackson. Dean avait beau être un amateur de bière, le jeune homme doutait fort que, parce qu'il était en manque de cette fameuse boisson alcoolisée obtenue par fermentation, fabriquée à partir d’eau, et des deux céréales qu'étaient le malt et le houblon, boisson vieille comme le monde -ou presque- puisqu'on en buvait déjà au temps des Sumériens, en - 4000 av. J.-C et ultra populaire à travers le monde, Dean soit sur le point de rendre de l'âme et de sauter dans le trou creusé pour sa tombe des deux pieds joints ! Forcément, le facteur « bière » entrait en jeu, Dean n'aurait jamais inventé un tel truc si, effectivement, il n'avait pas eu envie de boire une bière avec lui, mais sans nul conteste, la bière n'était sans nul doute qu'un prétexte utilisé pour se substituer à la vraie réponse et pour éviter d'avoir à répondre à d'autres questions qui viendraient sanctionner une réponse lancée par dessus la jambe, sans que celui qui ne l'ai sorti ne se soit creusé un seul instant le ciboulot pour trouver quelque chose qui tienne la route. Peut être que les autres fois aussi, Dean avait lancé des réponses pas réellement adéquates aux questions que lui posaient Jackson, mais jusqu'alors, ce dernier n'en avait pas fait le constat, ou alors si, mais dans ce cas là, il avait simplement refusé d'accepter la vérité et s'était caché derrière la certitude que Dean ne lui répondait jamais à côté de la plaque, ou pas trop. C'était tellement plus évident de se raccrocher à des croyances, de se persuader de mensonges, de non dits, plutôt que de chercher sans relâche à connaître la vérité, parce que ça blesse énormément, dans certains cas, la vérité. Alors, oui, peut être qu'au fond, c'était lâche, facile, petit de se contenter de ça, d'accepter de se cacher derrière les mensonges, mais cela évitait tellement plus de souffrir. Pas un seul instant en tout cas Jackson ne se disait sur le moment que si Dean ne lui offrait pas la réponse véritable à sa question, c'était parce qu'il ne lui faisait pas confiance. Tous les deux parlaient de tout et de rien entre eux, sauf de certaines choses. Ils ne s'engageaient en effet pas dans de longues conversations touchant de près ou de loin à certains sujets. Dans un sens, tous les deux gardaient leur petit jardin privé, et se satisfaisaient d'une telle chose.
Parfois, le jeune homme se disait que cela lui ferait sûrement un bien fou de parler à quelqu'un de ce qu'il pouvait avoir connu par le passé, de ce qu'il avait ressenti et ressentait parfois encore toujours à l'heure d'aujourd'hui. Mais la plupart du temps, il se raisonnait en se disant qu'il n'avait nullement le droit de se comporter comme un égoïste qui a une vie tellement plus passionnante et intéressante que celle d'un autre, qui mérite plus que l'on s'intéresse à lui au lieu d'accorder du temps et de l'attention à ceux qui l'entouraient. Il n'avait jamais été du genre à parler à tord et à travers de ce qu'il pouvait ressentir, cela était même assez problématique dans certains cas. Mais c'était ainsi depuis toujours. Il n'avait jamais accepté de l'ouvrir jusqu'à tout dire pour certains sujets. Il savait que sa vie était fracassée, et que si elle tenait encore en un seul et unique morceau au jour d'aujourd'hui, c'était uniquement parce qu'il pouvait compter sur quelques personnes qui jouaient le rôle de lien, de petit bout de ficelle tendu entre deux trucs et passé dans deux petits trous, histoire de tenir ensemble les deux morceaux de papiers déchirés, alors que s'ils disparaissaient soudainement, tout se déliterait, et l'ensemble ne ressemblerait soudainement plus à rien qu'à un tas de papiers éparsses, sans signification aucune, qui ne méritaient même pas d'être de nouveau liés ensemble parce que rien d'excellemment bon ne pourrait soudainement ressurgir. Pourtant, dans certains domaines, s'il l'avait ouvert en grand, il en aurait eu des choses à dire ! Mais ce genre de choses, ça ne se fait pas. Inutile de punir ceux qui n'ont rien à se reprocher en leur infligeant le récit d'horreurs passées, d'horreurs comme on aimerait ne jamais en vivre et pourtant que lui avait vécues. Inutile de peupler leurs rêves de cauchemar. Les siens étaient bien assez nombreux comme ça pour alimenter le commerce en somnifères de la pharmacie d'Ellington. Parfois, c'était dur à supporter, non, c'était TOUJOURS dur à supporter, mais il s'y était fait, tout comme il s'était fait à tout un tas de choses. Il suffisait de se convaincre que ne pas faire comme tout le monde ne signifiait pas qu'il allait soudainement être regardé étrangement par ceux qui l'entouraient et vivaient un temps soit peu en sa compagnie. Et puis parfois, on nous pose des questions tellement cons en espérant que l'on va alors livrer des révélations pour toute réponse qu'il vaut mieux pour nous dévier et aller répondre autre chose plutôt que d'être franc et de jouer cartes sur table. La veille au soir, au resto', un jeune homme était venu dîner avec ses grands parents qui lui offraient le repas en guise de cadeau d'anniversaire pour ses 21 ans. Entre parenthèses, Jack' se disait qu'ils devaient réellement n'avoir aucune imagination pour faire un tel cadeau. Mais, bref ... Les deux septuagénaires avaient demandé à leur petit fils ce qu'il ressentait, comme il allait alors qu'il soufflait ses 21 ans. Le jeune homme avait répondu à côté, évitant de répondre franchement, mais pas un seul instant ses grands parents ne semblèrent noter une telle vérité. Jack' s'était alors souvenu qu'on lui avait à lui aussi poser la question lorsqu'il avait fêter ses 21 ans. Il était alors à l'infirmerie de la base militaire où il avait été rapatrié, et était grièvement blessé. Il aurait bien envoyé boulet le petit malin qui s'était pensé intelligent en lui posant une telle question, alors qu'un simple coup d'oeil pouvait largement renseigner de l'état du jeune homme fêtant son anniversaire, mais le petit malin était le tout puissant de la base, et il n'aurait pas été très malin de la part de Jackson de sortir les gants et de foncer dans le tas. Comment il allait ? Mal, très mal, mais par pudeur, il n'en disait rien. Ce n'était pas tant la douleur physique, pourtant présente et tenace qui le faisait souffrir, c'était surtout la douleur psychologique. Il fêtait ses 21 ans, âge auquel son père était mort. Cela signifiait que, dans un an, il serait plus âgé que son père ne l'avait jamais été. Cela pouvait paraître stupide, mais à lui, cette simple pensée, cette simple vérité faisait très mal. Pourtant, de ce père, il ne se souvenait de rien, ce qui était logique. Il percevait son père comme quelqu'un de plat, photographies obliges, lui qui ne l'avait jamais vu. Il était incapable de dire quel parfum Kélian mettait, ce qu'il sentait, comment c'était lorsqu'il vous touchait. Il n'avait aucune idée de ce à quoi pouvait ressembler le son de sa voix, ou bien encore si son rire était franc, jovial, joyeux, plein de vie et de tonus. Son père était mort seul, alors que, pourtant, certaines personnes tenaient à lui plus que tout, qu'elles se seraient damnées pour lui. Jackson savait que si ces personnes avaient pu, elles l'auraient aidé, sauvé, secouru, mais elles n'avaient pas pu, et Kélian était mort. Tout seul. Tout seul, dans cette rue, abattu par des soldats Anglais qui venaient de faire ce que l'on appelle tellement bien une « erreur d'appréciation ». Il était mort, seul, comme tous ces soldats qui avaient perdus la vie aux côtés de Jackson lorsque tous, ils s'étaient retrouvés dans les griffes de la mort. Jackson avait manqué tout comme son père de mourir seul, alors que nombreux auraient été ceux qui l'auraient sauvé, et après tout, tous auraient pu dire qu'il avait agi selon l'adage, « tel père, tel fils » ... Jackson savait des tas de choses sur Kélian, choses qu'il avait apprises par autrui, mais tous étaient bien incapables de répondre à cette question qui le hantait : s'il savait quelle vie son fils menait depuis toujours, quelles épreuves il avait traversé, est ce que, malgré tout ce que Jack' avait pu faire, malgré les erreurs qu'il avait pu commettre, Kélian serait fier de son fils ?
« Okay ! Suis moi, ou pas d'ailleurs, tu connais le chemin ... »
Jackson adressa un signe de la tête à Dean, ainsi qu'un petit sourire, sourire qui voulait dire tellement de choses et rien de particulier à la fois. Sourire qui signifiait bien qu'il ne croyait pas tout de la réponse de Dean, mais qu'il n'allait pas jouer les castrateurs en se jetant directement sur lui et en l'assommant de question pour tout comprendre du pourquoi du comment de la vérité. Sourire qui voulait aussi dire qu'il comprenait, que lui aussi n'était jamais réellement nu devant les autres, qu'il ne retirait pas son armure, sachant très bien que les coups, ils ne préviennent jamais avant de s'abattre sur vous, et qu'enlever son armure, c'était accepter le fait que l'on en avait donc et reconnaître que l'on en avait besoin, ce qui impliquait tout un tas d'autres vérités tout aussi gênantes et dérangeantes. Il tourna les talons et se dirigea vers la cuisine après s'être délesté de sa veste et de l'avoir envoyée voler jusqu'au canapé, canapé sur lequel elle tomba, tant bien que mal, pendant tout de même un peu dans le vide. Poussant du pied la voiture de poupée que Jude avait décidé d'emmener dans la cuisine dans la journée, prenant alors la pièce pour le dernier mini Manhattan et ses rues quadrillées, voiture qui risquait de faire chuter l'un des deux jeunes hommes pour peu qu'ils aient la tête ailleurs et soient plongés dans leurs propres maux, ce qui était tout de même un peu beaucoup le cas, Jackson se dirigea ensuite vers le frigo. Il en ouvrit la porte, tira le bac à légumes et en sortit deux bières. Il les planquait là, car Jude n'avait pas assez de force pour tirer le bac et n'avait pas le bras assez long pour l'y plonger, ce qui évitait que la petite ne s'alcoolise par mégarde en décidant de goûter à la boisson de Papa. Et puis, elle était parfois brusque lorsqu'elle refermait le frigo et claquai parfois un peu trop fort la porte, faisait dégringoler un peu de lait du pichet lorsqu'elle se la jouait Wonder Woman pleine de force ! Bien sûr, elle avait besoin de grimper sur le petit tabouret rouge pour être à niveau du frigo', mais elle était casse cou, et déterminée, et avec elle, le jeune homme savait toujours qu'il fallait s'attendre à tout, y compris au plus invraisemblable ! Il tendit l'une des deux bières à Dean, avant de retourner dans le salon, et de s'adosser au meuble de bar qui s'y trouvait, entrainant alors le jeune homme à sa suite. Après avoir tiré de derrière le meuble deux décapsuleurs, il ouvrit sa bière, en but une gorgée, avant de regarder Dean, et de lui adresser un petit sourire amical.
« Je sais qu'il n'y a jamais besoin d'occasion particulière pour se faire une bonne bière mais ... Tu veux oublier quoi ? Que ton ami Jackson craint à mort, ou bien, définitivement, que les habitants d'Ellington sont pas les plus futés qui soient ?! Ou bien alors, que certaines personnes n'ont strictement aucun bon goût musical pour acheter le dernier album de ce Justin quelque chose ? »
Y aller par la plaisanterie, et jamais directement, sans pour autant se perdre et y aller par quatre chemins ... C'était une tactique comme une autre, qui avait fait ses épreuves, mais qui avait aussi essuyé quelques échecs, un peu comme toutes les autres tactiques en fait ...
Dernière édition par Sinead M. Shawevski le Dim 16 Mai - 16:46, édité 14 fois
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Sujet: Re: Wanna torch the world cause I'm breathin Fire # Sinead Dim 16 Mai - 18:10
J'aime bien ta fiche x) C'est une ouf sinead xD Je te valide ! N'oublie pas d'aller faire recenser ton avatar ici et de remplir ta fiche de personnage :)