▌MESSAGES : 9 ▌SURVIVOR SINCE : 15/05/2010
| Sujet: the day everything slipped away ▬ lynn jane barney ~ Sam 15 Mai - 22:32 | |
| Lynn Jane Barney |
NOM • Barney. PRÉNOM(S) • Lynn Jane. SURNOM(S) • - AGE •20 ans ( presque ). STATUT SOCIAL • Célibataire. EMPLOI •Etudiante en médecine. GROUPE • Nox.
SIGNE ASTROLOGIQUE • Cancer. SIGNE ASTROLOGIQUE CHINOIS • Cheval.
DATE DE NAISSANCE •22 juillet 1990. LIEU DE NAISSANCE •Houston, Texas. NATIONALITÉ •Américaines. ORIGINES • Italiennes et Américaines.
PERSONALITÉ SUR L'AVATAR • Dianna Agron. CRÉDIT AVATAR • Sahden.
|
c. gaspilyAptitude Test I. INTELLECTUAL ABILITY
• Comment vous débarrasseriez vous d'un zombie ? A. Comme d'un humain [ ] B. En détruisant ses fonctions cérébrales [•] C. En l'exposant à la lumière du soleil [ ] D. En m'enfuyant le plus loin possible [ ]
• Votre meilleur(e) ami(e) s'est fait(e) mordre par un zombie, comment réagissez vous ? A. Je le tue, ça lui évitera de devenir un zombie [ ] B. Je le laisse en vie, on trouvera un moyen de le sauver [•] C. Je fais comme si tout aller pour le mieux et on continue la route [ ] D. Je ne sais pas quoi faire alors, je cherche de l'aide [ ]
• Vos êtes responsable d'un groupe de survivant comment vous vous organisez ? A. D'abord la sûreté, le reste on verra ensuite [•] B. Organisation des provisions, survivre aux zombies c'est bien, mais faut survivre tout court aussi ! [ ] C. L'armement d'abord, une fois qu'on sera équipé, on pourra se défendre [ ] D. Je ne suis responsable de rien, je refile mon poste [ ]
• Comment suivez vous l'actualité ? A. Je ne la suis pas, je finis toujours pas être au courant quand il se passe quelque chose d'important. [•] B. J'écoute la radio toute la journée, je lis le journal le matin et je regarde la TV.[ ] C. Je lis le journal quand j'ai le temps et je regarde les informations à la TV. [ ] D. Je regarde les informations à la TV quand il n'y a rien d'autre qui m'intéresse [ ]
• Comment réagissez-vous aux films d'horreur ? A. Je sursaute au moindre bruit ou image violente [ ] B. Je reste calme et imperturbable [•] C. Je n'ai jamais pu en regarder un en entier [ ] D. Un petit peu inquiet(e), mais je ne hurle pas de peur [ ]
• Où allez vous aux premières annonces de l'infestation ? A. J'essaye de rejoindre la police ou l'armée [•] B. Je reste chez moi avec ma famille [ ] C. L'hôpital [ ] D. Au supermarché [ ]
II. PHYSICAL ABILITY
• Physiquement vous êtes plutôt A. Armoire à glace [ ] B. Dans la norme [ ] C. Mon médecin disait qu'il fallait que je me mette au régime ... [ ] D. Frêle, un coup de vent et j'm'envole ![•]
• A quelle vitesse moyenne vous vous enfuyez ? A. Vite ! J'ai toujours été sportif, mais en ce moment encore plus [ ] B. Vite sur le court terme, je m'épuise vite [•] C. Faut courir ? J'aime vraiment pas ça [ ] D. Ho putain j'suis dans la merde ... Quelqu'un à une voiture ? [ ]
• Un zombie s'approche, votre réaction ? A. J'attends qu'il arrive, jlui explose la tête à bout portant [ ] B. Il est loin, le temps qu'il arrive, j'ai le temps de l'avoir au fusil à lunette [ ] C. Mitraillette, jvais me le faire rapidement [•] D. Je me cache, il ne me verra peut être pas ... [ ]
• Quel sport pratiquez-vous ? A.Uniquement le sport de chambre [ ] B. Un sport d'endurance, comme le vélo ou la course [ ] C. Un sport de combat, comme la boxe ou le karaté [•] D. Un sport d'équipe, comme le foot ou le basket [ ]
• Savez vous vous servir servir d'une arme à feu ? A. Je sais tout juste dans quel sens il faut tenir l'arme ... [ ] B. Je maitrise, j'ai déjà eu l'occasion de m'en servir. [•] C. Ouais, dans les jeux vidéos et avec mon paintball ! [ ] D. Ho non, ne me mettez surtout pas ça dans les mains ! [ ]
• Vous entendez un bruit étrange à l'extérieur, que faites vous ? A. J'essaye discrètement de voir ou d'entendre s'il s'agit d'un zombie ou pas [•] B. J'ouvre la porte et je vais voir; c'est peut être un survivant [ ] C. Je l'appelle: si il ne répond pas, c'est un zombie [ ] D. Je ne bouge pas et je ne fais aucun bruit [ ]
« When I Was Young, I Was A Jedi »
Journal d'une survivante, le 15 mai 2010.
Cher Journal, je t'écris aujourd'hui car je ne sais pas quand je pourrais le faire de nouveau – ou si je serai encore vivante demain. Je n'ai pas pris la plume depuis fort longtemps mais ce n'est pas à cause d'une forme de dédain qui m'aurait poussé à penser qu'écrire dans ce type d'ouvrage est réservé aux gamines et aux crétines mais ce n'est tout bonnement parce que j'en ai pas eu l'occasion à cause des récent événements. Alors peut-être que je devrais tout reprendre depuis le début pour expliquer ce qui m'a amenée jusqu'ici ? Rappelle-toi, je me nomme Lynn Jane Barney et j'aurais mes vingts ans cet été. Je suis née ici, à Houston dans le Texas et je n'ai jamais quitté la vie à l'inverse de mes parents qui n'ont eu cesse de voyager à travers le monde. Il faut dire qu'entre mon père qui est général dans les forces des armées et ma mère qui était autrefois une membre de l'ONU aux cotés de mon oncle paternel qui était depuis toujours son collègue – et son amant, ce que j'avais découvert de mes propres yeux quand j'avais seulement 6 ans en les voyant faire des galipettes au lit, enfin bref passons – ils n'étaient pas à la maison. Pourtant malgré leurs vices et leurs absences, je les aimais quand même de tout mon cœur et quand ils étaient présents à la maison, ils étaient toujours prévenants et attentifs avec moi alors je n'avais pas vraiment à me plaindre. J'étais heureuse comme ça, d'autant plus que j'avais toujours ma meilleure amie avec moi. Oui, nos deux modes de vies étant foncièrement différents mais je ne pouvais m'empêcher de la considérer comme une véritable sœur, une partie de moi. Aussi brune que je suis blonde, aussi rebelle que j'étais bonne élève à l'école, nous sommes comme le yin et le yang : complémentaires et indissociables Aujourd'hui encore, elle est là à mes cotés et je me demande franchement comment je ferai sans elle. Pourtant, je ne suis pas une petite nature, loin de là. Depuis que je suis toute petite, je m'entraine tous les jours au sport de combat comme d'autres filles feraient du shopping avec leurs copines. Il faut dire que je voulais rendre mon père fier quand il rentrait de ses missions à la maison et que donc je m'appliquais du mieux que je pouvais pour Être à la hauteur de ce qu'il pouvait attendre de moi et autant dire que la barre était très haute. Cependant, ne pensez pas que ma vie n'était que travail et contraintes et je savais très bien m'amuser. Et me disputer aussi. Il y avait toujours ce garçon avec qui je passais mon temps à me disputer sans aucune raison et je ne saurais même plus vous dire comment tout a commencé entre nous. Ça doit très certainement remonter au jardin d'enfants quand j'ai volé son ballon de basket ou quand il a gribouillé sur ma jolie robe toute neuve. En tout cas pendant des années ça a été une guerre pour le moins sauvage entre nous et tous les mauvais coups étaient permis... et autant vous le dire tout de suite, il y en avait ! Quand il me piquait mes affaires, quand il faisait fuir mes petits amis, quand il m'humiliait publiquement... Mais ne pensez pas que je me laissais faire, cela n'a jamais été dans ma nature d'être faible et tout ce qu'il pouvait me faire, je lui rendais au centuple ! Et du coup on tombait dans une sorte de cercle vicieux sans fin qui continua jusqu'à l'université, rien que ça ! Entre temps j'avais obtenu mon diplôme avec les félicitations du jury et j'étais alors entrée en médecine – sachant qu'à l'heure actuelle, j'étais en troisième année du fait que j'avais toute jeune sautée une classe. Et lui de son coté étudier le sport, ce qui l'avait toujours fasciné. Mes parents étaient plus qu'heureux de me voir suivre cette voie altruiste et qui me promettait sans le moindre doute un avenir pour le moins confortable et sécurisant même si ce n'était pas ce qui m'avait attiré le moins du monde dans cette branche. Aider les personnes dans le besoin en les soignant, voilà ce qui me plaisait. Le don de soi pour les autres. Il paraît que je tenais ça de ma grand-mère que je n'avais jamais eu la chance de connaître. Enfin bref, passons ce ne sont que des détails qui n'intéressent probablement personne et pas même toi. Sache juste que j'étais parmi l'une des meilleurs de ma promotion et que je faisais tout pour l'être. Je déteste l'échec c'est un fait et ce n'est pas aujourd'hui que cela va changer, surement pas. Cependant, si en temps normal ma scolarité à la faculté était des plus banales, j'avouerai bien qu'elle a été complètement bouleversée au cours d'une soirée dont je ne me souviens plus trop moi-même et tout ce que j'en garde – enfin presque tout – c'est le souvenir de mettre réveillée totalement nue aux cotés de mon pire ennemi ! Inutile de vous dire que la situation s'est passablement compliquée par la suite entre nous. Il était encore plus hargneux avec moi et de mon coté, je n'avais cesse de le fuir. Pourtant, ce jour là. Il fut là pour moi, comme personne d'autre ne l'a été. Le jour de la contamination. Le jour où j'ai perdu devant mes yeux l'un des êtres les plus importants de toute ma vie. Cela aurait dû être un soir comme les autres. Mais non. Ce jour là ma mère n'était définitivement pas comme d'habitude et elle commença à me poursuivre pour me faire du mal. Je n'arrivais plus à gérer cette situation et alors qu'elle allait se jeter sur moi, il s'interposa – jaillissant de nul part pour s'interposer entre nous – se faisant mordre à ma place alors que sans même m'en rendre compte j'avais pris une des armes que mon père cachait à la maison en cas de besoin et je l'ai abattue. J'ai tué ma mère Comme ça. Sans réfléchir. Je lui ôté la vie. Ou du moins ce qui lui en restait. Parce qu'elle n'était plus tout à fait ma mère. Elle était devenue un zombie, mais ça je ne l'apprendrais que plus tard quand je finis par rejoindre les Nox en cherchant de l'aide pour celui que j'avais jadis tant haï et qui pourtant s'était sacrifié pour moi. C'est d'ailleurs lui qui m'a poussé à rentrer dans leurs rangs pour assurer ma survie, refusant de m'y suivre, prenant son infection pour prétexte alors qu'il vit reclus et caché dans une maison près de la base. Tous les jours, je passe le voir pour tenter de lui apporter à manger et des soins. Et parce que je veux le voir. J'ai besoin de le voir. Je me rends compte que la haine que j'avais pour lui n'était peut-être pas ce que je pensais, loin de là. Il est mon petit secret, mon espoir. Celui de le voir guérir. Ou plutôt, il est un de mes petits secrets car depuis quelques jours, j'ai fais une découverte pour le moins effrayante dans un monde comme le notre. Je suis enceinte. De celui qui s'est condamné pour moi. Et je ne sais pas comment lui dire ni comment vivre avec ce bébé. Je suis perdue. Mais je ne perds pas espoir. Pour ma mère qui est morte, pour celui qui a donné sa vie pour moi et que je me promets de sauver à mon tour, pour cet enfant à venir que je veux voir naître dans un univers qui ne sera plus aussi hostile, je vais me battre comme je ne l'ai jamais fait. Et je ne fuirai pas, parole de Barney, je garderai la tête haute peu importe ce que les événements me réserveront. Je n'aurais pas peur. Je suis Lynn Jane Barney, je vais avoir 20 ans, et aujourd'hui, je ne suis plus qu'une survivante : Je suis une combattante !
The player PSEUDO • Klém. ÂGE • 19 ans. FRÉQUENCE DE CONNEXION • 5/7. OÙ AS TU TROUVÉ LE FORUM • Obsession. COMMENT LE TROUVE TU • CODE RÈGLEMENT • - Spoiler:
validé UN DERNIER MOT • Zombiiiiiiies EXEMPLE DE RP • - Spoiler:
Cette brave petite Pacific, un véritable modèle pour beaucoup, une tête à claques pour d’autres. Il faut dire qu’elle ne laissait jamais les gens qu’elle rencontrait indifférents. Quoi qu’il arrive, elle marquait les esprits que cela soit en bien ou en mal. Il fallait dire qu’avec sa personnalité pour le moins atypique, on n’était pas souvent amené à rencontrer une personne lui ressemblant de près ou de loin. Même sa jumelle Palmyr était très différente d’elle. D’ailleurs, si elles avaient pas mal de fréquentations communes, il y en avait certaines qu’elles ne partageaient pas comme Aurlanne ou même Shakespeare qui appartenait seulement au monde de la jeune « océan » comme aimait à l’appeler sa grande sœur de cœur. Et quelque part, elle aimait ne pas tout partager avec son double, elle avait l’impression de vraiment exister par elle-même à travers ces quelques relations qui lui étaient propres et personnelles. Après tout, on lui avait toujours appris à tout partager avec l’autre Barney et c’était la première fois qu’elle avait quelque chose rien que pour elle-même. Et même si elle ne s’en doutait pas encore, il semblait que le cœur de Marlon soit également quelque chose qu’elle se devait de partager avec sa cadette. Mais sur ce point, elle serait intraitable. A moins que d’ici là, d’ici à ce que la vérité n’éclate, le sien ne soit définitivement ravi par un autre jeune homme. A croire que les yeux bleus étaient vraiment le détail qui tue pour elle. Enfin bref, passons. Shakespeare avait toujours le don d’être en retard, c’était un véritable manie chez ce dernier et plusieurs fois, elle avait pensé à lui greffer un réveil sur la main pour qu’il perde cette manie de n’être jamais à l’heure mais dans le fond, cela faisait partie du personnage. Un Williams à l’heure, cela équivaudrait à une Barney déprimante. C’était impensable. Alors, en bonne et gentille fille qu’elle était, elle avait trouvé d’autres occupations pour pallier à son absence. Il faut dire qu’elle ne manquait jamais de quoi s’occuper : étant une bonne élève - la meilleure même si elle vous soutiendrait le contraire, modestie oblige- elle faisait toujours tous ses devoirs et lisaient tous les livres que ses professeurs lui conseillaient et elle était toujours volontaire pour aider ses camarades à coté des cours grâce au système de tutorat. C’était d’ailleurs à travers ce dernier qu’elle avait rencontré son petit ami. A croire qu’on pouvait effectivement mêler le boulot et les sentiments. Enfin, elle était peut-être un peu jeune pour parler de travail. Quoi que non en fait. Elle en possédait effectivement un ou même deux d’une certaine manière. Elle travaillait tout d’abord en temps que barman dans le casino d’Amy et de Nolan, ce qui pouvait étonner pas mal de gens. C’était un travail tout récent et à part sa famille, Aurlanne et Sven, personne n’était encore au courant. On pouvait se demander ce qu’une petite fille de bourgeois comme elle pouvait bien avoir à faire avec une telle chose - elle qui avait déjà les poches bien remplies - mais tout était assez simple à comprendre une fois qu’on savait à qui on avait affaire quand on parlait de Miss Barney. Elle voulait être indépendante, ne pas être une de ses plaies nuisibles qui saigneraient l’argent de ses parents sans comprendre la valeur de ce dernier. Elle voulait apprendre la vie, ce que c’était que d’avoir un salaire et que devoir gérer ses dépenses en fonction de ce dernier. Elle ne voulait pas d’une vie d’oisiveté. Ce n’était définitivement pas fait pour elle et elle n’était résolue à utiliser la carte bleue de ses parents que dans des cas extrêmes comme ce week-end à la campagne qu’elle avait commandé pour Luka, Aurlanne et elle. C’était exceptionnel et de bonnes raisons l’avaient poussée à le faire. Comme le fait de devenir clown à l’hôpital. Tout le monde en tant normal avait peur des clowns : merci à Stephen King et son si célèbre « Ca » qui avait détruit cette noble profession ! Et pourtant la petite africaine faisait tout son possible avec son costume ridicule et son maquillage digne d’une palette de peintures pour rendre le sourire aux différents patients dont elle pouvait bien croiser le chemin. Enchainant les gags et les pitreries, elle avait acquis une certaine notoriété là-bas et dès que quelqu’un semblait avoir le blues, on faisait appel à ses services. C’était d’ailleurs comme cela qu’elle avait été remmenée à croiser ce bon vieux Shakespeare qui avait visiblement perdu la mémoire… mais qui se souvenait d’elle. Alors qu’ils s’étaient vus seulement deux fois. Il y avait vraiment des choses étranges et inexplicables. Ou peut-être pas tant que cela. Enfin bref, ce n’était pas le moment pour penser à ce genre de choses. Et pour l’heure la brunette était plus occupée par ses rêves que par le reste. En effet, Miss Barney faisait toujours des songes pour le moins particuliers, comme le jour où elle avait cauchemardé que Jafar - oui oui le grand Vizir dans Aladin - l’avait saucissonnée au dessus d’une grande marmite de soupe aux carottes bouillonnante en la menaçant de l’y noyer si elle ne lui donnait pas les clefs de sa voiture ( :gla: ) . Un rêve sans queue ni tête qui l’avait bien fait rire quand elle s’était réveillée le lendemain matin. Franchement, il y avait qu’elle pour penser à ce genre de trucs. Enfin bref. Pour l’heure, elle prenait donc tranquillement ses marques dans le canapé de Mister Williams, ne se rendant même pas compte de l’arrivée ce dernier dans son appartement, trop absorbée par cette bataille mentale contre des Leprauchauns habillés en Père Noël et des chinois avec des cannes à sucres en guise d’armes que le seul moment où elle eut réaction quant à cette intrusion ce fut quand elle reçut du café bouillant sur le visage. Toujours dans ses délires oniriques, elle crut être attaquée par un de ses opposants si bien qu’elle se retourna violemment sur le canapé, projetant bien malgré elle l’un des coussins directement dans le bas ventre de ce pauvre Shakespeare ( :gla: ) alors qu’un autre venait l’assommer en pleine tête ( :gla: x 2 ) et qu’elle ne finisse par trébucher de tout son long sur lui. Ce ne fut que lorsqu’ils furent allongés tous les deux par terre comme deux tapis qu’elle consentit à ouvrir enfin d’un air paresseux et fatigué ses paupières pour tomber sur le visage de ce cher Shakespeare et sans savoir pourquoi, elle se mit à partir dans un large éclat de rire. Comme ça, cela lui était venu presque spontanément jusqu’à ce que les brulures sur son visage ne se fassent sentir et qu’elle n’émette un petit hoquet de douleur en grimaçant. Il ne l’avait pas loupé le bougre mais elle se doutait quelque part qu’il ne l’avait pas fait exprès. Enfin bref. Non consciente du fait qu’elle écrasait de tout son poids le pauvre Shakespeare, elle regardait tout autour d’elle pour essayer de comprendre ce qui avait bien pu l’amener à une telle situation. Tout ce qu’elle se rappelait, c’était qu’elle regardait « Roméo + Juliet » de Baz Luhrman et après, un gros trou noir. Cependant, lorsque ses yeux attrapèrent l’images des dessins autour d’eux et du bol en plastique qui avait roulé un peu plus loin, elle eut un soupir avant de plonger ses yeux dans ceux bleu de l’adulte, un sourire un tantinet taquin sur le bout des lèvres.
PACIFIC - « Bah alors Shakespeare, on ne sait plus tenir sur ses deux pieds tout seul ? » Elle se mit à rire alors qu'elle secouait la tête et par la même occasion, ses longues boucles brunes, déposant un léger baiser sur le bout du nez de ce dernier avant de lui tirer la langue « Gros maladroit que tu es !»
Et oui, elle n’avait pas mal pris le fait qu’il l’ait aspergé de café même si elle ne pouvait pas rester plus longtemps comme cela. Se relevant et aidant également le jeune homme à le faire, elle finit par le planter là sans la moindre explication alors qu’elle partait en direction de la salle de bain, histoire de se passer un peu d’eau sur le visage, histoire que ce dernier ne devienne pas tout collant à cause de la boisson chaud. Cela ne serait définitivement pas très agréable. Cependant, alors qu’elle allumait la lumière de la salle d’eau du duplex, elle fut surprise de voir l’état dans lequel elle se trouvait. Que ce soit l’immense trace de café sur sa robe, en passant par la suie sur son visage et les diverses coupures sur ses bras et ses jambes, on pouvait se demander à quoi on avait affaire en la voyant ainsi. Soupirant longuement, elle finit tout de même par rire en se disant que la vie n’était définitivement pas un fleuve tranquille alors qu’elle s’approchait du miroir en face d’elle pour tenter de réparer les dégâts mais quand elle se rendit compte que sa robe semblait fichue - elle la retira pour rester en sous-vêtements de dentelle blanche ( :69: ) alors qu’après avoir débarbouillé son visage, elle tentait vainement d’enlever cette grosse trace marron qui trainait sur cette dernière.
En effet, la brunette tenait totalement à ce vêtement qui était tout de même un cadeau d’Aurlanne et elle restait sa robe préférée. Elle aurait dû se douter que la mettre alors qu’elle allait voir ce bon vieux Shakespeare n’était pas forcément une très bonne idée mais elle n’avait pas pensé à une tentative de suicide de la part d’un de ses bols ! Pourtant, elle aurait dû prévoir le coup car de toutes les manières, ils étaient si taquins entre eux qu’une telle chose avait de bonne chance d’arrivée. En effet, le petit ange que Pacific était en temps normal laissait place de temps à autres à un petit démon, notamment quand elle était en présence de Shakespeare. Ces deux là ne cessaient de se chamailler comme des enfants mais avec le bon coté de la chose : en effet, ils ne dépassaient jamais la limite implicitement fixée entre eux quoi que des débordements avaient bien failli avoir lieu mais pas dans le coté revanchard de la chose, non. De l’autre justement. Elle ne se souvenait pas comment ils avaient pu en être amenés à de tels points mais avant que l’irrémédiable ne soit arrivé, il y en avait toujours un pour se rétracter ou alors un événement extérieur qui venait les interrompre et Pacific ne savait pas trop comment interpréter ces débordements. Etaient-ils que des débordements dû à des hormones qui les travailleraient un peu trop tous les deux - ce qui serait plus qu’étonnant quant on connaissait la jeune femme et sa pudeur pour le moins excessive - ou alors, y avait-il plus que cela ? Pour l’heure, elle ne préférait pas y penser : ils allaient passer une bonne soirée ensembles et puis c’est tout. Cependant, voyant que rien ne pouvait visiblement sauver sa robe à part un bon lavage, elle entreprit de chercher de la lessive à la main dans la salle de bain du garçon. En effet, elle aurait très bien pu sortir pour l’amener jusqu’à la machine à laver mais cela aurait donc du inclure le fait qu’elle serait passée devant ce cher Shakespeare en petite tenue. Et autant éviter les situations embarrassantes au maximum entre eux deux, ils n’avaient pas vraiment besoin de cela. Alors elle comptait faire avec les moyens du bord. Et elle finit par en trouver - surement laissée là par les bons soins de la meilleure amie du jeune homme - alors qu’elle s’emparait également d’une bassine qu’elle remplit tranquillement d’eau avant d’y verser le produit nettoyant puis la robe et de se rendre compte d’une chose, après que tout cela fut fait : comment allait-elle bien pouvoir sortir de la salle d’eau à présent ? Son sac se trouvait toujours dans le salon alors que les vêtements qu’elle aurait pu éventuellement emprunter au jeune homme devait se trouver dans la chambre de ce dernier. En somme, elle était cuite. Mais elle ne s’avouait pas vaincue : elle se refusait à sortir de la pièce seulement vêtue ainsi : plutôt mourir. Après tout, à part sa sœur jumelle, personne - et encore moins un garçon - ne l’avait vu si peu vêtue. Et ouais, contrairement à une grosse majorité de la jeunesse qui était pour le moins débauchée, et telle une gamine que l’on aurait seulement élevée aux Disney et à la série Dawson, Pacific conservait des valeurs très bien ancrées en elle et elle n’était jamais allée plus loin que le stade des baisers avec son petit ami. D’ailleurs, à peine posait-il les mains sur elle qu’elle se rétractait et s’enfuyait le plus loin possible avec une bonne excuse toute prête à être servie. D’après Aurlanne, c’était le reflet du fait que si Marlon n’arrivait pas à la mettre à l’aise sur ce sujet là, c’était qu’il n’était tout bonnement pas fait pour elle puisqu’au bout d’un an de relation sérieuse, ils auraient dû franchir ce cap depuis longtemps mais pour Pacific, c’était juste la manifestation de sa peur de devenir trop intime avec quelqu’un. Encore un débat pour le moins mouvementé entre les deux jeunes femmes qui ne voulaient pas s’avouer vaincues sur le sujet. Après tout, comme l’italienne pourrait-elle savoir mieux qu’elle ce qui lui convenait ? Elle était encore celle qui avait des droits sur son cœur et elle savait mieux que quiconque déchiffrer les messages de ce dernier. Ou pas. Enfin bref, passons.
PACIFIC - « Pourquoi c’est toujours à moi que ça arrive ? »
Et voilà que notre petite brunette, toujours seulement vêtue de ses sous-vêtements dans la salle de bain qui n’était cependant pas fermée à clefs, recherchait de quoi s’habiller en ouvrant les divers armoires et autres tiroirs qui se trouvaient dans la pièce en espérant trouver la perle rare qui lui permettrait de se couvrir le temps qu’elle aille chercher des affaires dans la pièce voisine où devait toujours se trouver le pauvre Shakespeare qui devait se demander ce que la petite africaine qui n’avait pas pris le temps de lui expliquer les raisons de son départ, devait se demander ce qu’elle pouvait bien être entrain de faire. Et il manquerait plus qu’il soit si dévorait par la curiosité qu’il vienne chercher directement les réponses auprès de la principale intéressée. Moment mémorable à venir, c’est moi qui vous le dis…
Dernière édition par Lynn J. Barney le Dim 16 Mai - 1:29, édité 13 fois |
|