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| Volunteers are sometimes needed to help the others - Azelie | |
| Auteur | Message |
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▌MESSAGES : 29 ▌BIRTHDAY : 14/03/1993 ▌SURVIVOR SINCE : 23/05/2010 ▌AGE : 31
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| Sujet: Volunteers are sometimes needed to help the others - Azelie Dim 23 Mai - 21:26 | |
| (c) LivejournalL'amitié est une religion sans Dieu ni jugement dernier. Sans diable non plus. Une religion qui n'est pas étrangère à l'amour. Mais un amour où la guerre et la haine sont proscrites, où le silence est possible. - Tahar Ben Jelloun SPENCER : « Franchement, j’aimerais bien savoir des fois qu’est-ce qui te passe par la tête ! »
J’étais énervé et cela pouvait clairement se lire dans le timbre de ma voix ainsi que dans ma façon rapide de marcher. Il faisait noir, on y voyait pas grand-chose dans les alentours, heureusement que je m’étais munit d’une lampe torche sinon, nous nous serions probablement perdu après une centaine de mètres. On aurait pu prendre une voiture, la sienne ou la mienne – même si j’aurais largement insisté pour qu’on y aille avec la mienne – cela dit, c’était beaucoup plus risqué. Les zombis sont partout certes, cependant, nombreux sont ceux qui fréquentent les routes sachant pertinemment que tôt ou tard, quelqu’un passera par là. Pas tout le monde n’aurait pensé à cela mais moi je l’avais fait instantanément après notre sortie de l’hôtel. Azelie aurait sans doute préférée prendre la voiture toutefois, elle n’était pas entrainée comme moi au combat. Depuis que je suis entré dans l’armée, j’ai acquis un bon nombre de connaissance permettant la survie. C’est d’ailleurs peut-être pour cette raison qu’à l’heure actuelle, je suis encore en vie à Houston. Un grand nombre de personnes ont péries, tuées ou contaminées par ce fichu virus. Putain, qu’est-ce que je pourrais leur tordre le coup à ces scientifiques ! Je pensais rentrer à la maison après avoir passé plus d’une année en Afghanistan, me reposer et reprendre du poils de la bête avant de reprendre mes affaires et de repartir en guerre. Au lieu de ça, je me retrouve à Houston, ma ville natale, envahie de zombi sortit tout droit d’un film d’horreur stupide des années 80. Quelle poisse !
Malgré les pertes considérables, certaines personnes ont eu la chance de s’en sortir. Soit parce que quelqu’un les a sortit de cette merde ou parce qu’ils ont été assez forts pour échapper à cette horde de zombi. Cependant, beaucoup de ces réfugiés sont arrivés blessés au Americas Best Value In, Heureusement, parmi les rescapés nous comptons beaucoup de médecin ou d’infirmières dont Azelie en fait partit. Cela dit, toutes ces blessures ont engendré un épuisement rapide des stocks de matériel médical. Si ce soir nous sommes dehors à braver le danger, c’est parce que nous nous rendons à l’hôpital de la ville afin d’aller chercher le plus de matériel médical possible histoire de remettre à jour nos stocks. Je me suis immédiatement proposé pour cette mission et Azelie n’a pas tardé à se proposer elle aussi. Autant dire que j’aurais préféré qu’elle ne le fasse pas. D’ailleurs, je crois qu’elle l’a bien compris. Même si mes pas étaient rapides, je gardai toujours un œil sur Azelie et dans les alentours. On entendait parfois des bruits autour de nous mais nous ne voyions rien, comme si notre imagination nous jouait des tours. C’était peut-être le cas d’ailleurs. En même temps, vu la situation dans laquelle nous sommes, ça ne serait pas étonnant que l’on en vienne à perdre la boule. La guerre c’était dur, mais là, c’est carrément un truc de dingue ! Nous étions à quelques mètres de l’hôpital, caché derrière une petite haie quand je sortis mon arme à feu. L’hôpital est censé être désert depuis plusieurs semaines cela dit, on ne sait jamais, peut-être que les zombis on en fait leur quartier général sachant pertinemment que nous aurions besoin de matériel médical, en tant qu’humain. Je fis signe à Azelie de me suivre tout en restant derrière moi. Nos pas étaient discrets, silencieux mais quelque peu pressés, comme si nous avions peur de trop trainer et de nous faire remarquer si jamais un zombi trainait par là. En fait, ce n’était pas seulement une impression, c’était le cas. Une fois dans l’hôpital, je refermai la porte derrière nous et j’avançai histoire de visiter les alentours et m’assurer qu’il n’y avait pas ennemi en vue. Les lumières étaient allumées dans quasiment tous les couleurs, preuve qu’il y avait bel et bien eu des personnes dans cet hôpital. Peut-être était-ce tout simplement les employés qui avaient fuit sans penser à éteindre les lumières, je n’en sais rien et pour être franc, c’était le cadet de mes soucis. Je voulais simplement m’assurer que nous ne risquions pas une invasion de momie dans les minutes à suivre car rechercher tout ce matériel médical dans un hôpital aussi grand que celui-ci allait nous prendre plusieurs heures je l’imagine. Sans compter que je ne suis pas un expert en la matière. Mise à part une seringue, une aiguille, des compresses et ce genre de choses là, le reste des trucs que je peux trouver, je doute savoir à quoi ça sert et même si ça peut nous servir un jour. C’est là que je me rendis compte qu’au final, Azelie avait bien fait de venir. Etant infirmière, elle connait parfaitement bien les instruments médicaux qu’on peut dénicher dans un hôpital. Surtout ceux dont on a besoin. Heureusement, le médecin chef nous avait dressé une liste de produit dont il avait besoin le plus rapidement possible. Je sortis la liste de ma poche et commençai à lire.
SPENCER : « Aiguille à ligature, pince atraumatique, aiguille à ponction… j’espère que tu sais à quoi ressemble tout ces machins sinon on est mal barrés ! » |
| | | L. Azelie Morgan AZELIE ♣ i want my innocence back
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| Sujet: Re: Volunteers are sometimes needed to help the others - Azelie Dim 23 Mai - 23:23 | |
| Azelie ne sortait pas beaucoup de l’hôtel et il y avait plusieurs raisons à cela. Tout d’abord, elle n’était pas vraiment fan des zombies, elle était comme la plupart des gens, apeurée à l’idée de tomber sur l’une de ses créatures. C’était une bonne raison de rester cloitrée dans l’hôtel. Elle avait pourtant toujours aimé les films d’horreur pour la simple et bonne raison qu’ils étaient tous bidons mais tous efficaces pour donner un petit coup d’adrénaline, évidemment, c’était bidon tant que c’était un film, une fois que tout ça devenait vrai, c’était toute suite moins drôle, et puis elle avait beau dire ce qu’elle voulait, Azelie avait peur de la mort et c’était normal, elle y avait déjà échappé plusieurs fois, toutes les fois où l’homme qu’elle avait épousé avait décidé de passer ses nerfs sur elle, toutes les fois où elle avait frôlé l’overdose, qu’aujourd’hui, elle ne voulait pas se faire bouffer par un zombie. La deuxième raison pour laquelle elle ne voulait pas quitter l’hôtel c’est le fait qu’elle soit infirmière, quand on sait jamais ce qui peut arriver, elle juge qu’il est plus juste pour elle de rester à l’hôtel pour soigner les petites blessures qui pourraient arriver, c’était une raison valable, d’autant plus qu’elle répondait toujours présente en cas de besoin, même si elle n’était pas la seule a savoir prodiguer des soins, disons qu’elle préférait aider comme elle le pouvait plutôt que de se tourner les pouces en attendant que ça se passe, elle avait de toute évidence compris que ça servait à rien d’attendre bêtement parce que les secours ne viendrait pas alors au final, soit elle crèverait bouffé par un zombie, soit elle crèverait de vieillesse dans cet hôtel sans avoir eu la chance de connaitre le vrai et l'éternel bonheur, elle qui rêvait de se marier avec un type bien et d’avoir des enfants et même des petits enfants, elle savait que c’était perdu d’avance alors quitte a mourir dans de telles conditions dans un temps indéterminé, autant se rendre utile. La troisième et dernière raison qui expliquait qu’elle ne sorte que très peu, pouvait se résumé en un seul nom, celui de Spencer James Anderson ! Azelie le connaissait depuis l’école primaire, il était le seul de ses camarades à avoir aidé la petite fille qu’elle était au moment où elle a perdu sa mère. Ensuite, il avait été là au collège quand elle a commencé à se droguer, il était toujours là pour lui dire qu’elle ne devrait pas, qu’elle faisait n’importe quoi et qu’elle devait absolument arrêter ses conneries, elle s’était souvent dit qu’elle aurait du compter le nombre de fois qu’il l’avait réprimandée et qu’elle n’avait écouter que la moitié de ce qu’il disait. Il était son meilleur ami mais il ne voyait toujours que la facette à peu prés stable de celle qui appelait alors Lula, la logique aurait voulu qu’elle soit sincère envers son meilleur ami et pourtant ce n’était pas le cas, il savait pour la drogue et il le prenait déjà très, très mal alors elle n’allait pas lui dire qu’en plus de ça, elle vendait son corps à tous les pervers de Houston pour gagner du fric et acheter de la drogue. Non elle n’avait jamais osé le faire et chapeau à elle, elle le lui avait caché pendant quatre ans ! Ceci dit, le jour où elle lui a dit qu’elle allait se marier alors qu’elle n’avait que dix huit ans, il fallait bien qu’elle lui avoue la vérité et ça c’était très, très, très, très mal passé. Enfin, l’amitié dur malgré les problèmes et même s’ils s’étaient disputé tout était rentré dans l’ordre entre eux deux, tout ça pour dire que Spencer avait se côté sur-protecteur envers Azelie qu’elle avait toujours trouvé un peu lourd, même si elle devait avouer quand sans ça, elle aurait sans doute eu encore plus de problèmes dans sa vie. Vous imaginez bien que le garçon qui l’engueule parce qu’elle se drogue, qui lui fait la tronche parce qu’elle se prostitue, ne serait pas très ravi de la voir se balader au milieu de zombies n’ayant plus qu’une chose en tête, bouffer de la chaire humaine ! Voilà les trois raisons pour lesquelles la jeunes femme ne sortait quasiment jamais de l’hôtel.
Mais ce soir c’était différent et il y avait encore plusieurs raison à cela, la première étant qu’il était tard, qu’il faisait nuit et que les gens n’avaient pas franchement envie de partir affronter les zombies au beau milieu de la nuit, à vrai dire Azelie n’en n’avait pas franchement envie non plus, mais bon c’est là qu’entrent en compte les deux autres raisons qui ont fait que finalement la jeune femme s’était décidée à mettre les pieds dehors. La deuxième raison était qu’ils avaient besoin de matériel médical, il y avait eu des blessés et ils n’avaient quasiment plus rien pour les soigner, il fallait donc se rendre jusqu’à l’hôpital pour ramener ce qui était nécessaire, elle avait des compétence en médecine vu qu’elle était infirmière, et c’était mieux d’envoyer quelqu’un qui s’y connaissait pour ramener tout ça, alors elle était qualifiée pour cette mission, bien sûr, elle n’était pas la seule à savoir faire la différence entre une lame de douze et une lame de dix mais encore une fois, si elle pouvait aider, autant le faire. La troisième est dernière raison pouvait encore une fois n’être identifiée que par un nom et ce nom était celui de Spencer James Anderson ! Oui encore le même bonhomme ! Il s’était proposé pour cette mission et Azelie savait qu’il était aussi capable de différencier une lame de dix d’une lame de douze d’elle était capable de différencier un colt d’un magnum ou d’un Beretta. Chacun ses compétence et Azelie maitrisait les outils chirurgicaux et Spencer les armes à feux, pas difficile à concevoir vu qu’elle est infirmière et qu’il est militaire, et même sans le fait qu’elle le savait incapable de reconnaitre du matériel médical, elle ne voulait pas le laisser y aller seul, il savait se défendre bien mieux qu’elle mais que voulez vous s’il était très protecteur envers elle, Azelie se devait bien de lui rendre un peu la pareille alors elle avait décidé qu’elle viendrait avec lui n’en déplaise à monsieur Anderson. Et l’idée lui déplaisait fortement, il avait râlé et elle savait qu’il allait râler jusqu’à ce qu’ils soient rentré à l’hôtel, elle le connaissait depuis au moins quinze ans donc elle pouvait facilement interpréter ses réactions ! Mais il la connaissait aussi suffisamment bien pour savoir qu’elle allait le laisser râler sans jamais changer d’avis.
Finalement, elle avait suivit Spencer jusqu’à l’hôpital, n’écoutant qu’à moitié tout ce qu’il pouvait raconter, trouvent beaucoup plus intéressant de regarder cette ville qu’elle connaissait tellement bien et qui pourtant semblait complément différente, elle avait pris une lampe de poche elle aussi et Spencer lui avait confié une arme dont elle serait sans nul doute incapable de se servir, plutôt que d’éclairer la route qu’elle devait suivre, elle éclairait bêtement les bâtiments complètement déserts en oubliant complètement que les zombies était à peu prés partout en ville et qu’ils n’étaient capables que des fonctions humaines les plus élémentaires c’est-à-dire la bouffe, mais ils étaient aussi sensibles à tous les stimulus extérieurs tels que le bruit, les odeurs ou la lumière par exemple, ceci dit, ils étaient quand même arrivés en un seul morceau jusqu’à l’hôpital. Azelie connaissait bien l’endroit vu que c’était là où elle travaillait, elle savait exactement où trouver ce dont-ils avaient besoin, par contre elle trouvait assez bizarre le fait que les lumières soient allumées, les zombies savent pas allumées les lumières et les ampoules auraient cramées si l’hôpital était resté allumé aussi longtemps, enfin peut être pas, elle n’en savait rien, elle n’était pas électricienne, en tous cas, si elle n’avait rien attiré avec sa lampe torche, les lumières de l’hôpital risquait d’attirer les foules ! L’idée de plein de zombies débarquent n’était pas faite pour rassurer la jeune femme qui se dépêcha d’aller jusqu’à la réserve de matériel. Spencer lui dicta la liste de matériel ajoutant qu’il espérait qu’elle savait à quoi ça ressemblait, elle laissa échapper un soupire avant de répondre tout en fouillant pour trouver ce qu’elle cherchait.
« T‘inquiètes, j’assure mon poussin, j’suis infirmière j’te rappel, c’pas parce que t’as loupé un chapitre de ma vie que j’suis restée au stade péripatéticienne. »
C’était pas méchant, de toute façon, il n’y avait qu’avec Spencer qu’Azelie pouvait parler de sa vie passée avec une pointe d’humour, bien qu’elle ne soit pas bien sûre qu’il sache ce qu’était une péripatéticienne, quoi que c’était l’un des seuls mot de sept syllabes dont tous les hommes connaissaient la significations bien qu’il paraisse compliqué. Enfin bref, la jeune fille trouva ce dont elle avait besoin, elle foutu le tout dans un sac, parce que même si elle était un peu cruche des fois, elle avait quand même pensé à prendre un sac ! |
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| Sujet: Re: Volunteers are sometimes needed to help the others - Azelie Lun 24 Mai - 17:15 | |
| Contrairement à Azelie qui est elle très utile pour l’aide qu’elle apporte, ce n’est pas vraiment mon cas. Enfin, je veux dire, je ne sais pas cuisiner, je ne sais pas soigner quelqu’un si ce n’est panser une plaie ou encore la désinfectée, c’est tout ce que l’on m’a appris à l’armée. Alors, pour me rendre utile – parce que je dois bien faire quelque chose – je préfère braver un danger que les autres préfèrent éviter. Je préfère sortir en pleine nuit pour aller chercher du matériel médical. C’est sans doute un peu suicidaire mais que voulez-vous, le danger m’a toujours attiré. Si mon orientation s’est tournée vers les militaires quand j’étais plus jeune, c’est d’une part parce que je n’avais pas les notes nécessaires pour entamer une carrière d’avocat, de médecin ou que sais-je encore ? De toute manière, je dois bien avouer que ce genre de métier ne m’aurait pas convenu. Il m’aurait encore fallu des années d’études avant de réellement travailler et ça, je ne le voulais pas. Les études ça n’a jamais été mon truc. Au contraire, en classe j’étais plutôt le genre d’adolescent perturbateur qui ne foutait rien et qui aimait amuser la galerie. Pour cette raison, ma mère m’en a toujours un peu voulu. Elle était persuadé que j’avais le potentiel nécessaire pour faire une brillante carrière dans tel ou tel métier. Mais même si c’était le cas, je n’aurais sans doute pas tenu plus d’une année à ce rythme. J’aime l’adrénaline, j’ai besoin de bouger, de faire quelque chose que d’autres ne voudront pas faire ce qui me différencie de beaucoup de personnes. Cela dit, je n’en voulais absolument pas à toutes ces personnes qui nous avaient regardés nous proposer sans bouger leur petit doigt. Pourtant, certains d’entre eux sont très courageux, j’avoue même que de ne pas voir des personnes se proposer m’étonna fortement. Si je comprends leur réticence à se proposer pour ce genre de mission c’est parce que certaines de ses personnes sont des parents, des maris ou des femmes. Ils ont une famille quoi ! Même s’ils ont le courage, ils doivent parfois le laisser de côté car la famille est plus importante. Aller dehors en pleine nuit en sachant que de nombreux zombies trainent dans le coin, ça veut forcément dire mettre en péril sa vie et c’est loin d’être le but. La situation est déjà suffisamment pénible sans encore perdre des parents. Contrairement à eux, je n’ai aucune famille. Il faut dire qu’en partant à la guerre, je n’ai pas vraiment la possibilité de rencontrer des femmes. Ou si, je l’ai. Mais bien entendu, quelle femme voudrait se marier à un soldat ? Soyons réaliste, aucune ! Se marier à un soldat c’est se faire du souci constamment, ne pas savoir ce qu’il fait de ses journées, avoir peur lorsque le téléphone sonne ou lorsqu’on frappe à votre porte. Se marier à un soldat devient une vie réduite à le peur de voir d’autres soldats débarquer pour vous annoncer que votre mari a été tué. Moi-même je ne veux pas infliger ça à une quelconque femme et c’est d’ailleurs pour cette raison que je me contente de satisfaire mes besoins en tant qu’homme lors de mes permissions.
Nous venions de pénétrer dans l’hôpital qui semblait à première vue vide. C’était un soulagement parce que personnellement, je m’attendais à ce qu’une dizaine de zombies nous tombe dessus. Je me serais probablement mis à canarder de partout sans réellement les tuer. Oui, parce qu’on le sait tous, pour tuer un zombi il faut avant tout lui faire exploser la cervelle. Il est facile de dire qu’il ne suffit que de viser la tête, mais en temps de guerre, quand on joue notre vie, on panique, forcément et parfois nous n’avons pas les bonnes réactions. Même si nous, en tant que soldats sommes entrainés afin de ce genre d’événements n’arrivent pas, il faut bien avouer que de temps en temps, on perd un peu les pédales et on pense juste à tirer dans les tas en touchant le plus de personnes possibles. Mais là, heureusement, nous n’étions que tous les deux. Je pris tout de même la précaution de regarder à l’extérieur de l’hôpital histoire de vérifier si une horde de zombies n’était pas en train de débarquer mais les alentours avaient l’air tout aussi silencieux et calme que lorsque nous étions arrivés. J’avais finis par sortir cette liste quelque peu chiffonnée de ma poche. Le médecin chef avait indiqué plusieurs noms de produits ainsi que d’instruments médicaux. C’était bien joli mais avait-il pensé une seconde au fait que je ne sache pas du tout à quoi peuvent ressembler ces machins ? J’en doute. Comme quoi, même s’il a l’intelligence nécessaire pour sauver des vies, il n’en a peut-être pas suffisamment pour donner des instructions. Enfin bref, heureusement, Azelie était en ma compagnie et elle, c’était obligé, elle devait forcément savoir à quoi ressemblaient tous ces outils. Je dois dire que si jamais elle ne le savait pas, ça me surprendrait de plus, nous serions vraiment dans la merde. Au pire, nous nous contenterions de prendre le plus de trucs possibles tout simplement.
AZELIE : « T‘inquiètes, j’assure mon poussin, j’suis infirmière j’te rappel, c’pas parce que t’as loupé un chapitre de ma vie que j’suis restée au stade péripatéticienne. »
Je savais parfaitement qu’elle était en train de plaisanter. Et malgré mon manque de connaissance, je savais tout de même ce que voulait dire péripatéticienne. En d’autres termes plus familier, une prostituée, une pute quoi ! Je n’ai jamais pu dire ce mot à Azelie étant donné que je la respecte. Malgré tout, c’est ce qu’elle a été et rien qu’en y pensant, ça m’énerve, j’en deviens dingue ! Elle vaut tellement mieux que ça, comment a-t-elle pu faire une chose pareille ? Elle avait besoin d’argent ? Elle n’avait qu’à me demander ou alors, elle aurait du chercher un autre travail plus raisonnable. Non, je n’ai jamais pu avaler le fait que ma meilleure amie se soit prostituée alors autant dire que sa plaisanterie ne me fit pas tellement sourire. C’est vrai que pour moi, les choses ont l’air tellement beaucoup plus faciles cela dit, je n’étais pas à la place d’Azelie, je ne peux donc pas vraiment lui en vouloir même si c’est un peu le cas. Au fond, je m’en veux beaucoup plus à moi-même de n’avoir pas été là pour la soutenir. Etant à la guerre dans divers pays, je n’ai malheureusement pas été autant présent pour elle que je n’aurais du l’être en tant que son meilleur ami. J’en suis conscient et depuis qu’elle a tenté de se suicider, je me sens affreusement coupable.
SPENCER : « Je vois que malgré la situation, tu n’as pas perdu ton sens de l’humour même si je trouve que le sujet de plaisanterie est assez mal choisi. »
Même si j’ai toujours adoré ses plaisanteries, je dois dire que celles portant sur ce sujet là ne m’ont jamais vraiment plu. Malgré tout, je me contentai de lui adresser un léger sourire histoire de ne pas créer de tensions entre nous même si c’était sûrement déjà fait. Ouais, je suis assez doué pour ça, je le regrette d’ailleurs mais que voulez-vous, je suis comme ça ! Je regardais les alentours afin de surveiller les lieux et de m’assurer que nous étions toujours seuls dans cette réserve. Dieu seul sait ce qui avait du se passer dans cette réserve entre les infirmières et les médecins. Je grimaçai, quelque peu dégoûté par les pensés qui venaient de me traverser l’esprit puis je me concentrai et je ramassai une aiguille posée sur l’étagère. Elle était immense !
SPENCER : « Vous piquez quoi avec un truc pareil ? Des ours ? » - Spoiler:
Désolé c'est pourri ><'
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| | | L. Azelie Morgan AZELIE ♣ i want my innocence back
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| Sujet: Re: Volunteers are sometimes needed to help the others - Azelie Lun 24 Mai - 22:39 | |
| Une chose était claire dans la vie de chaque être humain qui peuplait la terre, c’est que personne ne pouvait savoir tout faire, même les génies les plus talentueux avait des failles, après tout peut être que Newton avait su voir des trucs formidables que lui seul était capable de voir et qui à leur actuel sont très utiles - surtout pour emmerder les élèves des classes scientifique, devinez quel première la joueuse suit ! - Mais il y avait sans doute d’autres choses qu’ils ne savaient pas faire, c’était la nature humaine. A vrai dire Azelie faisait partie de ses gens qui n’ont pas véritablement de talent, elle savait jouer du piano et du violon, parce qu’elle avait appris, elle avait fait de la danse classique et avait de nombreuse fois agiter les pompon pour encourager les joueurs de l’équipe de basket de son lycée, mais on ne pouvait pas parler de talent car ce qu’elle savait faire elle l’avait appris, et puis pour ce qu’elle en faisait aujourd’hui ou même avant l’invasion, ça n’avait pas grand intérêt, à part ça, elle savait à peut près cuisiner, elle savait à peu prés chanter, elle assurait au lit et bien sûr elle avait les capacité d’une infirmière, après elle était super nulle en informatique, la mécanique c’était même pas la peine d’en parler, niveau dessin c’était à peine si elle savait tenir un crayon, enfin en bref en temps d’invasion de zombie elle n’avait pas grand-chose à mettre au service d’autrui si ce n’est son talent d’infirmière et c’Est-ce qu’elle faisait d’habitude et c’était pareil ce soir, si elle n’avait pas été là pour aider Spencer, elle aurait mit sa main à couper qu’il aurait ramené absolument tout, sauf ce dont le médecin avait besoin. Alors, elle avait bien fait de venir, d’autant plus qu’elle avait l’impression de faire sa bonne action de la journée. Elle avait donc suivit Spencer jusqu’à l’hôpital, contre le grés du jeune homme qui était catégoriquement opposé à cette idée, mais même s’il était borné comme pas d’eux, il ne faisait pas le poids face à Azelie vu qu’il n’y avait pas de discussion possible et que même s’il avait dit non, elle avait bizarrement pris ça pour un oui.
Ils étaient donc arrivé jusqu’à leur but, pour le moment, tout c’était bien passé, ils n’avaient pas eu à faire à des zombies ce qui était plutôt une bonne nouvelle, même une très bonne nouvelle parce qu’Azelie n’était pas plus prête à affronter ses créatures qu’à entendre le bruit strident d’une mitrailleuse où elle ne savait trop quelle arme qu’avait embarqué Spencer mais qui de toute évidence était bien différente des pistolet à eau avec lesquels ils s’amusaient quand ils étaient gosses, ou pas que quand ils étaient gosses parce qu’encore aujourd’hui Azelie aurait été capable de l’asperger avec un pistolet à eau, au défaut de n’avoir jamais pu le pousser dans la piscine de ma maison de son père, ouais parce que PDG oblige, les Morgan avait une piscine chez eux, et vu la différence de corpulence entre Azelie et son meilleur ami, elle avait beaucoup plus de chance de se retrouvée dans l’eau sans l’avoir désiré que lui ! C’était carrément de l’arnaque mais bon, de toute évidence, là n’est pas la question, de toute façon, elle n’avait plus de piscine depuis qu’elle avait quitté la maison de son père pour se marier. Revenons, après ce petit moment de souvenirs, à nos blancs moutons. Azelie espérait donc qu’ils arriveraient à ramener le matos nécessaire sans faire de rencontre non désirable et pour cela, il fallait être rapide et efficace heureusement pour elle, elle savait exactement où trouver tout ce qui était sur la liste alors elle s’empressa de tout rassembler lançant une vanne déplaisante à son meilleur ami. Son passé de débauche était plutôt le genre de truc qu’elle préférais garder sous silence en principe, mais avec Spencer c’était différent tellement qu’elle n’hésitez pas à rire des sujets qui avec quelqu’un d’autre pourraient la faire pleurer ou s’énerver. Avec Spencer de toute façon, il y avait bien des choses qui étaient différentes d’avec les autres gens, pour la simple et bonne raison qu’il était son meilleur ami et aussi la dernière personne à qui elle tenait vraiment qui était encore en vie.
« Pardon, c’était déplacé. Enfin, si jamais t’es jaloux, il parait que la réserve est la pièce idéale pour régler ça … »
C’était encore une blague, bien qu’apparemment, il se passait vraiment certaines choses dans cette réserve, soit-dit-en-passant, Azelie n’avait jamais cherché à vérifié cette rumeur et elle n’était jamais passé par la case réserve, par contre c’était bel et bien une blague parce qu’elle ne réglerait rien du tout avec Spencer que ce soit dans cette réserve ou ailleurs d’ailleurs. Ils avaient toujours été très proches mais il y avait des limites à leur proximité et même s’il était parfois arrivé qu’on les prenne pour un couple, ils n’étaient jamais sortis ensemble, et ils n’avaient jamais couché ensemble et ça n’arriverait jamais à part s’ils étaient bourrés et encore ! L’alcool fait parfois faire des choses folles mais quand même faut pas exagérer. Enfin bon, la jeune femme se rapprocha de son meilleur ami après avoir mit dans son sac le dernier truc dont elle avait besoin, elle en avait d’ailleurs profiter pour faire des stock en plus, sait-on-jamais. Elle souris à la réplique de Spencer avant de lui répondre.
« Ça c’est réservé aux grands gaillards comme toi. Il faut au moins ça pour percer tous les muscles ! »
Sur ces mots la jeune femme donna une petite tape dans les abdos de son ami. De toute évidence cette aiguille ne servait absolument pas à ça, mais sans doute plutôt à des truc du genre ponction lombaire ou ce genre de trucs qui nécessitaient une grande aiguille histoire d’aller jusqu’à l’os en faisant bien mal. Le but premier n’étant bien sûr pas de faire mal mais c’était en tous cas le résultat final.
« Aller repose ça on se tire … »
Sur ses mots, la jeune femme se dirigea vers la porte de la réserve, mais elle n’arriva pas à son but, se prenant les pieds dans un carton de matériel et fis dans sa chute tomber une bassine en métal pleine d’outils chirurgicaux eux même en acier les trucs qui font bien du bruit quand ils tombent et comme si ça suffisait pas elle s’était entaillée la main à cause d’un scalpel ce qui l’avait fait pousser un tas d’insultes qu’ils est plus juste de laisser sous silence, surtout que la liste fut longue. En bref, elle avait en un rien de temps réuni les conditions idéales pour appâter les zombies, s’ils y en avaient qui trainaient pas trop loin de la réserve, ils risquaient d’être attirés par le bruit, enfin, s’il y en avait vraiment eu dans l’hôpital, ils leurs seraient sans doute tomber dessus bien avant …
- Spoiler:
Mais nan c'était pas nul
Dernière édition par L. Azelie Morgan le Jeu 27 Mai - 14:27, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Volunteers are sometimes needed to help the others - Azelie Mar 25 Mai - 19:45 | |
| Je n’avais en aucun cas honte que ma meilleure amie ait fait les trottoirs pour subvenir à un quelconque besoin, plus particulièrement d’argent. Ce que je veux dire par là, c’est que je suis son meilleur ami et si je tiens ce rôle, c’est principalement pour cette raison. Peut importe ce qu’elle peut faire, peut importe ce qu’elle peut dire – enfin y’a quand même des limites croyez pas que si elle me traite de petit branleur je vais lui sauter dans les bras – je serai toujours là pour elle. Au fond, des prostituées, on en croise chaque jour, moi le premier. Enfin, c’est vrai qu’en Afghanistan, je croisais plutôt des cadavres que des prostituées. Soit ! Il y a plusieurs années en arrière, les filles comme ça se faisaient traiter de tous les noms. Je ne veux pas dire qu’aujourd’hui c’est différent, on a toujours un mauvais œil sur ce genre de personne cela dit, on est beaucoup moins froids avec. Pourquoi ? ça c’est une bonne question à laquelle je n’ai pas vraiment de réponse malheureusement. De mon point de vue, je dirais sûrement que c’est parce qu’on a plus l’habitude d’en voir et parce qu’au fond, le sexe est devenu quelque chose d’habituel. Quitte à le vendre, ça fait des tunes et ça procure un soupçon de plaisir. Quoi que je suis plutôt tenter de dire que de baiser avec des gros lards pesant 1 million de dollars ne doit pas forcément être très plaisant. Au fond, j’en sais rien ! Je trouve ça juste dommage et décevant qu’elle en soit allée jusqu’à vendre son corps à des crétins finis. Elle vaut beaucoup mieux que tous ces connards aux immenses Porche ou BMW. Azelie a peut-être une facilité à en plaisanter en ma présence et pourtant, je trouve que le sujet n’a rien d’une plaisanterie. J’aurais pourtant voulu que tout cela soit une plaisanterie mais non, ce n’est pas le cas malheureusement.
AZELIE : « Pardon, c’était déplacé. Enfin, si jamais t’es jaloux, il parait que la réserve est la pièce idéale pour régler ça … »
Encore une fois, elle avait le mot pour plaisanter. Et moi, encore une fois j’aurais pu lui faire comprendre qu’elle devait absolument arrêter de plaisanter sur cette histoire car elle était loin d’être drôle. Cela dit, étant moi aussi quelqu’un qui a un très grand sens de l’humour, je me contentai de mettre ma colère et mes reproches de côté quelques instants histoire de détendre l’atmosphère. Après tout, nous étions en train de risquer notre vie à cet instant. Et qui sait, peut-être que dans quelques minutes débarqueront une quantité impressionnante de zombies nous dévorant comme de vulgaires morceaux de viandes. Je ne voulais surtout pas terminer ma vie en étant fâché contre Azelie. Et puis, de toute façon, il m’est impossible de rester fâché contre elle. Elle a ce petit don, ce sourire en coin, ses doux yeux qui m’obligent à lâcher prise rapidement.
SPENCER : « Même si la proposition est très intéressante, je vais refuser. Parce qu’après avoir goûté à Spencer Anderson ma jolie, on s’en lasse plus et je ne voudrais surtout pas avoir à t’éloigner de moi, même si on fond, j’aurais enfin les vacances dont j’ai rêvés. »
Terminant ma phrase, je lui adressai un sourire pour lui faire comprendre que tout ce que je venais de débiter n’était en fait que pures conneries. Mais ça, sans avoir besoin de lui sourire ou de faire un autre geste, elle devait l’avoir compris. Après tout, on se connait depuis si longtemps qu’elle a su apprendre quand je plaisantais et que ce n’était pas le cas. Au fond, rare sont les fois où je ne sors pas de conneries. Mais jusqu’à présent, c’était l’une des seules conneries que je sortais. A croire que l’ambiance de film d’horreur n’arrangeait vraiment pas les choses. En même temps, qui serait à l’aise à en rire en sachant qu’on peut se faire bouffer par des zombies à n’importe quel moment ?
Azelie referma le sac et je me reculai légèrement pour la laisser passer tout en souriant face à sa remarque sur cette seringue immense. Mon sourire s’estompa aussitôt qu’elle me donna cette tape dans les abdos. Je reposai la seringue sur l’armoire et je vérifiai que nous n’avions rien oublié – mon instinct de militaire. J’étais derrière Azelie en train de refermer la porte quand soudain, un bruit de verre cassé et de fer et métaux touchant le sol me fit sursauter. Je me retournai immédiatement et c’est là que je vis ma meilleure amie allongée sur le sol en train de juger de tous les noms d’oiseau possible… ben je ne sais pas ce qu’elle jurait en fait. Cela dit, même si j’étais en train de sourire vu la situation, je remarquai sa coupure à la main et je me rendis compte du bruit qu’elle venait de faire. De quoi nous rendre repéré par n’importe quel zombi dans les parages. Je me dirigeai vers celle-ci et m’accroupis à côté d’elle en prenant sa main histoire de voir si la blessure n’était pas trop grave. Au fond, c’était assez ridicule car étant une infirmière, Azelie devait mesurer la gravité de son entaille bien mieux que moi. En période de guerre, nous, soldat, nous nous contentons d’enrouler un bout de chiffon autour de notre plaie l’empêchant ou du moins essayant de faire diminuer la coulée de sang.
SPENCER : « Ca va ? »
Je la regardai attendant une réponse tout en prenant à côté de moi une compresse qui avait du tombée au moment de sa chute. Je déposai la compresse sur sa main et au même moment, un étrange bruit se fit entendre autour de nous. Je ne m’attardai pas d’avantage sur ma meilleure amie qui avait l’air d’aller et je me relevai aussi rapidement que possible relevant à la hauteur de mes yeux mon fusil à canon scié. Je ne savais pas si ce bruit était venu de l’intérieur de l’hôpital ou de l’extérieur mais une chose est sûre, à présent, nous ne sommes plus seuls. Peut-être qu’au fond nous ne l’avons jamais réellement été mais il a fallu de cette chute pour que nous nous en rendions compte. Je vérifiai les alentours et plus aucun bruit ne se fit entendre cela dit, je restais persuadé que dans alentours nous étions accompagné d’un ou de plusieurs zombies.
SPENCER : « Super ! Grâce à ton petit numéro on va avoir le droit à une mise en scène de "Bienvenue à Zombieland" ! »
Ce n’était pas un reproche. Quoi que si, un petit peu quand même. Je voulais bien évidemment parlé du film sorti au Etats-Unis le 2 octobre 2009 réalisé par Ruben Fleischer. Un film comique et horreur à la fois. Enfin, personnellement je l’ai toujours trouvé d’avantage comique qu’effrayant. Bref, peu importe. Je tendis ma main à Azelie sans la regarder. A vrai dire mes yeux jonglaient entre la porte d’entrée et les deux couloirs nous encerclant.
SPENCER : « Lève-toi, faut qu’on bouge ! »
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| | | L. Azelie Morgan AZELIE ♣ i want my innocence back
▌MESSAGES : 501 ▌BIRTHDAY : 16/12/1992 ▌SURVIVOR SINCE : 22/04/2010 ▌AGE : 31
▌TRACKING : In your Ass darling ▌JOB : Infirmière ▌MOOD : ...
| Sujet: Re: Volunteers are sometimes needed to help the others - Azelie Jeu 27 Mai - 16:50 | |
| Le passé d’Azelie, c’était toute une histoire, peut être que si elle s’en sortait de toutes ses conneries, il faudrait qu’elle écrive son autobiographie, elle pouvait être sûre que ça ferait pleurer bien des ménagères. Sa vie n’avait pas été toute rose tous les jours au contraire, elle avait parfois l’impression d’être victime d’une malédiction qui perdurait sans cesse depuis la mort de sa maman. Au fond, il lui arrivait même de se dire que si un dieu quelconque existait, elle l’avait déçu en cessant de croire en lui à la mort de sa mère, le judaïsme est une religion qui se transmet de mère à enfant, la maman d’Azelie était juive, comme sa grand-mère, son arrière grand-mère etc. La petite Azelie avait donc comme le voudrait la logique « hérité » de cette religion, mais quand elle a perdu sa mère, quand elle s’est retrouvée seule, elle n’arrivait plus à ce dire qu’une entité supérieur existait dans le but de protéger les êtres humains et les choses ont continué, tous les évènements qui suivirent dans sa vie depuis ses dix ans l’ont poussée à oublier les conneries de la religion, pourtant n’était-ce pas une punition venant de quelque part d’être poussée sans cesse par une volonté qu’elle ne comprenait même pas de s’injecter des drogues dans les veines ? Et toute chose entrainant une autre, c’était la drogue qui l’avait poussé à se prostitué ainsi que la haine qu’elle avait envers son père qui l’obligée à trouver son argent elle-même plutôt que de piocher dans l’énorme fortune familiale, elle avait vendu son corps à des hommes qu’elle trouvait tous plus répugnant les uns que les autres, des hommes qui comme son père bossaient trop pour avoir le temps de se trouver une femme alors qui venaient aux putes juste parce qu’ils avaient des besoins pervers à assouvir, d’autres qui étaient mariés mais qui étaient juste des gros salopards incapable de se satisfaire d’une seule femme, alors ils venaient s’envoyer les putains et Azelie avait déjà eu l’occasion de l’entendre au téléphone, avant ou après avoir profité de la jeune fille qu’elle était, balancé à leur épouse : « Désolé, je suis retenu par le boulot, je vais rentrer tard, embrasse les enfants avant de les mettre au lit, m’attend pas pour manger, je t’aime ma puce » l’hypocrisie à l’état pur, c’était assez pitoyable. Elle avait eu aussi l’occasion de s’occuper d’hommes qui avaient juste besoin d’un peu de présence, un peu de plaisir parce que leurs vie craignait, c’est dans cette catégorie d’homme qu’elle avait rencontrer son ex mari, Ethan de son petit nom. Peut être avait elle inconsciemment remercier Dieu d’avoir mit cet homme sur sa route et dieu avait alors décidé de se venger de l’infidélité de « sa fille », alors il avait fait en sorte qu’Ethan l’aime, qu’il l’épouse, qui lui permette de reprendre sérieusement ses études et elle l’avait aimé et un jour elle ne savait pas pourquoi, il l’avait giflée, juste une accroche entre amoureux, elle ne lui en voulait pas. Et très vite les choses s’étaient aggravée et l’amour c’était transformée en haine, elle le détestait, il la frappait et elle ne pouvait rien faire contre lui, alors elle avait tut ses malheurs pendant au moins un an, jusqu’au jour où elle avait décidé de chercher de l’aide, elle ne voulait pas porter plainte parce qu’elle savait qu’il la tuerait sur place si elle le faisait, alors elle avait été voir un avocat, le dénommé Matthew. Elle passait beaucoup de temps avec lui au début, c’était parce qu’elle se sentait en sécurité et puis, elle ne se souvenait plus exactement comment ça c’était passé, mais elle était tombée amoureuse et elle était rentrée dans le jeu de la relation extra conjugale qui l’avait dégoutée des années auparavant, enfin, qui aurait pu lui reprocher de tromper l’homme qui la battait ? Elle se disait ça pour se rassurer même si au fond d’elle, elle s’était toujours sentie coupable. Et un jour alors que tout semblait perdu elle avait eu la force de déposé sa plainte. Il avait fini en prison, elle était divorcée et amoureuse et avait elle retenu un « Dieu merci » quand elle avait entendu le verdict ? Elle ne savait plus, mais encore une fois, peut être que Dieu avait décidé qu’elle ne s’en sortirait pas comme ça, après tout, on dit souvent il ne faut pas prononcer le nom de Dieu sans raison et si on y croit pas, il n’y a donc aucune raison de le prononcer. Encore comme un retour de médaille, elle avait un jour reçu un coup de téléphone au beau milieu de la nuit, lui annonçant que l’homme qu’elle aimait était mort. Il s’était fait assassiné. Elle s’était retrouvée seule, elle avait cru mourir rien qu’en entendant la nouvelle et elle n’avait pas réussi à surmonter l’épreuve de l’enterrement, elle n’y était pas allée, au lieu de ça, elle s’était enfermée dans la salle de bain de la grande demeure des Morgan et s’était ouvert les veines, mais comme elle avait vraiment la poisse, ce jour là son père était là et il avait trouvé son corps baignant dans son propre sang, elle était à deux doigts de mourir et elle avait été sauvée. On l’avait envoyée en psychiatrie. Elle avait passé des jours, des mois a écouter le baratin d’un psy essayant de lui prouver par tous les moyens possibles inimaginables que sa vie n’était pas si pourrie que ça, mais il avait tord et elle ne voulait pas en démordre, mais le temps a passé et il a fallu qu’elle se rend à l’évidence, elle devait continuer à se battre parce que même la mort ne voulait pas d’elle. Et la vie avait repris son cours jusqu’à ce qu’un nouvel évènement arrive, tout d’abord, les heures supplémentaire qu’elle avait du faire à l’hôpital quand tous ses malades arrivaient en masses et mourraient aussi rapidement qu’ils étaient tombés malades, était ensuite venue la mise en quarantaine de la ville puis cette transformation du virus en ce qui constituait aujourd’hui le malheur des habitants - ou du moins ce qu’il en reste - de la ville de Houston. Ho oui une autobiographie d’une vie pareille, ça aurait du succès, surtout si elle nous amène a nous demander si Dieu existe, est-ce qu’il y a quelqu’un derrière tous ses malheurs où juste un manque de chance assez cruel ? On pourrait en faire une dissertation complète, qui se conclurait peut être sur le fait que croire en dieux c’est peut être uniquement une façon de justifier toute les merdes qui nous arrive, mais qu’au final qu’on y croit ou pas, on aura pas forcément plus de chance !
Le fait est, qu’aujourd’hui, ce soir plutôt, elle était là dans cet hôpital en compagnie de la seule personne pour qui elle avait continué de se battre toutes ses années, parce qu’il était son meilleur ami et même si les conditions n’étaient certainement pas idéales à la plaisanterie, Azelie n’avait pas envie de rester sérieuse et tendue comme un string en la compagnie de Spencer, de toute façon, ça ne servait à rien de stresser au quotidien, il fallait aussi savoir souffler de temps en temps sinon c’était sûr qu’ils finiraient tous fou avant même d’avoir croisé la route d’un zombie ayant un grand besoin de chaire humaine. L’avantage avec Spencer, c’est qu’avec lui, on pouvait plaisanter sur tout, même si le passé de fille de joie d’Azelie avant tendance à le refroidir un peu mais une petite dérivée sur le sexe en général et c’était bon, il était parti. Sa réplique déclencha chez Azelie un petit rire.
« Encore cette traditionnelle prétention ! Ça va les chevilles Monsieur la bête de sexe ? Et puis t’façon, si tu veux plus de toi, t’as qu’à le dire et je te laisse comme ça moi aussi j’aurais des vacances ! »
Encore cette fois elle rigolais, parce qu’en vérité, elle n’aimait pas quand Spencer était loin d’elle, quand il partait à la guerre c’était un vrai supplice d’une parce qu’elle ne savait pas ce qui pouvait lui arriver et qu’elle étranglerait certainement le premier qui oserait lui dire qu’il était mort en héros pour la patrie, parce que la patrie elle n’en avait que faire mais elle se serait mise à la haïr bien plus tôt si jamais elle était responsable de la mort de son meilleur ami, deuxième raison pour laquelle elle n’aimait pas quand Spencer n’était pas à ses côtés c’est que sans lui elle faisait n’importe quoi. S’il avait été là au moment où son mari s’est mise à la frapper, il aurait régler ça à sa façon et ça ce serait très vite terminé, elle n’aurait pas rencontré Matthew, elle ne l’aurait pas perdu et elle n’aurait pas tenter de se tuer, comme quoi la présence d’une seule personne peut tout changer.
Une fois le matériel réuni et une nouvelle vanne lancée, les deux jeunes gens avaient envisagé de quitter l’hôpital, mais comme toujours, Azelie retarda un peu les choses sans le vouloir, elle se serait bien sûr passé de sa chute et de sa coupure, au moins, elle serait rentrée bien plus tôt à l’hôtel ! Mais elle n’avait pas de chance alors c’était obligé que quelque chose lui arrive et au fond elle l’avait su au moment même où elle était sortie de l’hôtel ! La jeune femme fit un sourire timide à son meilleur ami, le genre de sourire qui caché un « désolée » avant de lui répondre tout en appuyant sur la compresse qu’il avait déposé sur sa plaie.
« Ouais ça va … »
La plaie n’était pas bien profonde alors pas de quoi s’inquiéter la blessure se refermera en quelques jours ou quelques semaines. Le plus inquiétant en réalité ce fut le bruit qui résonna dans l’hôpital, elle sentit le stress monter en elle à une vitesse hallucinante, laissant se déverser dans son sang une dose d’adrénaline accélérant automatiquement son rythme cardiaque, rien qu’à cause de ce bruit, la jeune fille aurait pu faire une syncope ! Elle ne releva même pas la blague de son meilleur ami trop occuper à essayer de calmer son stress qui n’avait pas tardé à se transformé en peur, elle n’avait vraiment mais alors vraiment pas envie de faire la rencontre de charmant zombies ! Elle réussi à se ressaisir suffisamment afin d’attraper la main de son meilleur ami pour se relever, une fois debout, elle ne lâcha pas sa main, même si c’était stupide ça suffisait a la rassurer au moins un petit peu et c’était déjà ça de gagner.
« Ça venait de quel côté … ? »
Elle prononça ses quelques mots d’une petite voix tremblantes, ils n’avaient que deux possibilités pour s’enfuir et autant choisir celle qui ne mènerait pas aux propriétaires de ce bruit étrange. Elle connaissait bien l’hôpital donc s’il fallait s’enfuir vers une autre sortie que celle qu’ils avaient emprunter pour entrer, elle pourrait en trouver une autre facilement. |
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